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« Beaucoup de choses à explorer » – Actualités

« Beaucoup de choses à explorer » – Actualités
« Beaucoup de choses à explorer » – Actualités

C’est le 26 octobre sur la piste grenobloise que s’est terminée la saison 2024 de Marion Borras. « Je suis heureux de terminer ici, devant ma famille, mon club, l’UC Pontcharra, et plein de gens qui me soutiennent à travers des messages et que je n’ai pas souvent l’occasion de voir pendant la saison. C’est un moment d’échange, de partage et de convivialité. est-ce qu’elle aime avec DirectVélo.

Lors de ces 3 Journées de Grenoble, l’enjeu était complètement différent de celui d’août dernier à Paris. Les Jeux Olympiques, Marion Borras les a bien sûr toujours en tête. « Il y a beaucoup de choses à dire sur les Jeux olympiques, tant positives que négatives. On note surtout le négatif car il n’y a pas eu de médaille mais il y a eu aussi du positif, qu’on verra plus facilement avec le temps”dit-elle.

Sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Iséroise a terminé 5ème de la poursuite par équipes et de l’Américaine. Malgré une préparation longue et intense, elle n’a pas pu démarrer les compétitions à 100%, la faute à la maladie. « C’est ce qu’il y a d’horrible dans la préparation d’une course pendant quatre ans. Tout doit être réuni pour que cela fonctionne le grand jour. Pour ma part, ce n’était pas le cas. Nous avons obtenu les résultats en conséquence. C’était très difficile à digérer et c’est toujours le cas… ».

«UNE BELLE MÉDAILLE»

Malgré la déception, Marion Borras a souhaité pousser sa saison bien après les JO. Un mois et demi plus tard, elle était au départ du Championnat d’Europe sur route. «Cela m’a donné un grand objectif de revenir en arrière et de remonter sur mon vélo. En plus, ça s’est bien passé, il y avait une belle cohésion d’équipe et on n’était pas loin de la médaille”se souvient-elle alors qu’au sprint, sa collègue de l’olympienne américaine Clara Copponi a pris la 4ème place.

L’athlète de 26 ans avait alors insisté pour participer aux Championnats du monde sur piste, organisés à la mi-octobre à Ballerup, au Danemark. “Je ne voulais pas en finir avec la déception des Jeux”. Mais la préparation n’a pas été de tout repos. « J’ai commencé mon dernier cours clinique fin septembre. Je me suis donc entraîné le soir après le travail. C’était beaucoup pendant dix jours mais j’ai tenu le coup ». Elle a été récompensée sur le vélodrome danois.

Après le scratch où elle a tenté des choses avant de terminer 13ème, elle a rapidement réintégré la course américaine, cette fois aux côtés de Victoire Berteau. « Nous étions les deux rescapés de l’équipe de , nous avions envie de nous faire plaisir, de bien faire les choses et de prendre du plaisir même si nous savions que ça allait être difficile car tout le monde était là. Nous sommes partis avec rien que du positif en tête ». Les deux tricolores n’ont pas respecté le plan prévu et ont préféré courir au ressenti. « Ça a été une lutte jusqu’au bout, on a réalisé une moyenne folle compte tenu des conditions. Nous n’avons pas abandonné jusqu’au bout et c’est une belle médaille.

« UNE EXCELLENTE MANIÈRE DE RELANCE »

Ce charm en argent donne “un peu de baume au coeur” à Marion Borras. « Cela nous permet de dire que tout le travail effectué au cours de l’année n’a pas été vain comme on aurait pu le penser après les Jeux. On peut dormir sur ses deux oreilles cet hiver, continuer à faire le point sur tout ce qui s’est passé pour en tirer les conséquences avant de passer à autre chose ». Pour elle, ce sera avec une nouvelle équipe en 2025.

Après deux années à St-Michel-Mavic-Auber 93, elle a choisi de changer d’air. « Je n’avais pas spécialement prévu de quitter Auber. J’ai été contacté par quelques équipes, avec des projets plus ou moins intéressants. J’ai beaucoup aimé ce que Cofidis m’a proposé. Nous avons un grand objectif commun.

La saison prochaine, il se concentrera sur la route. « Je ferai peut-être un peu de piste parce que j’adore ça, c’est ce qui me motive. Mais je vais le réduire fortement par rapport aux deux dernières années pour laisser la place à une saison sur route. Il y a de belles choses à faire, c’est une belle manière de renouer avec une nouvelle saison après cette année.

«LAISSEZ-MOI ME PORTER»

Sur la route, ses envies seront nombreuses. Le 5ème de Paris-Roubaix 2023 pense notamment aux Classiques. « Ils me conviennent assez bien. Il y en a beaucoup auxquels je n’ai jamais joué auparavant. Pourquoi ne pas les découvrir en tant qu’équipier ou tenter ma chance au sprint si l’équipe me le permet ou titulariser un équipier ». Elle pense également aux courses par étapes, notamment celles avec contre-la-montre. « Cela pourrait être très intéressant en vue du Championnat de France. Je n’ai jamais fait de Grand Tour. Il y a beaucoup de choses à explorer, c’est ce qui est sympa dans ce projet.

Pour objectif aujourd’hui, elle a tout simplement le Championnat de France Chronologique où elle a terminé 3ème en juin dernier à Saint-Martin-de-Landelles. « Je n’aurai pas vraiment d’attentes pour cette saison prochaine, j’ai juste envie de me laisser porter par le projet Cof’ et de voir ce que ça donne. Je vais découvrir plein de belles choses, et je sais que je vais être bien accompagnée. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas une bonne saison.

Marion Borras a 2025 en tête, et un peu les Jeux Olympiques de Los Angeles. « On se projette forcément car on n’a pas décroché de médaille à Paris. Je coche 2028 mais je ne sais pas si je serai capable mentalement et physiquement d’aller au bout de ces quatre années car c’est encore long”. Mais là aussi, elle compte bien se laisser emporter. « Durant ces deux années chez Cofidis, j’ai envie de m’amuser et de faire des choses que j’aime. Et pour les deux prochaines années, nous verrons où seront l’envie et la motivation.

 
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