Au lendemain des Championnats du monde Gravel qui ont sacré Mathieu van der Poel, déjà champion du monde dans deux disciplines cyclistes, on se demande quelle place le Gravel peut prendre dans le monde du cyclisme. Écoutez le podcast cyclisme du RMC, Grand Plateau.
“C’est du gravier!” Une phrase que l’on a souvent entendue sur les routes pour tenter de définir les caractéristiques du mouvement Gravel qui prend de plus en plus d’ampleur. Et s’il y a quelque chose qui, au départ, n’est vraiment pas du Gravel, c’est bien un championnat du monde organisé par des équipes nationales. Et pourtant, elle s’est déroulée ce dimanche, sur un parcours très plat et qui convenait davantage aux coureurs de route qu’aux spécialistes du Gravel. Et après Matej Mohoric, c’est l’ogre Mathieu van der Poel qui a remporté la tunique arc-en-ciel. Après le cyclo-cross et la route, Mathieu van der Poel. remporte donc un titre de champion du monde dans une troisième discipline différente.
Le Gravel est-il l’avenir du cyclisme ?
Ironiquement, Van der Poel et ses poursuivants belges, après 180 km de sentiers dans les bois du Brabant flamand, ont terminé bien plus propres que Christophe Laporte et Matias Vacek, respectivement premier et deuxième de Paris-Tours, une course qui a retrouvé sa réputation en introduisant passages « graviers » dans les chemins viticoles autour de Tours.
Après le succès des Strade Bianche, des étapes « sentiers blancs » du Giro ou du Tour de France, le gravel est-il l’avenir du cyclisme sur route ? Et même juste du vélo ? On en discute dans le podcast « Grand Plateau » avec Hugo Dréchou, le meilleur français lors de ces Championnats du monde Gravel, l’ancien pro Jérôme Pineau, et Pierre Koetschet, Arnaud Souque et Christophe Cessieux, de la rédaction de RMC Sport, avec la production, Roxanne Lacuska . Écoutez-le dans le lecteur ci-dessus ou sur votre plateforme de podcast préférée.
