« Ici pour être champion du monde »

« Ici pour être champion du monde »
« Ici pour être champion du monde »

Neuf podiums en 13 courses, dont trois titres (quatre médailles d’argent, deux de bronze). Voici le bilan de l’équipe de France masculine de cyclisme sur route (sur courses sur route) depuis l’arrivée de Thomas Voeckler pour le poste d’entraîneur en 2019. Autant dire que beaucoup attendent avec impatience de connaître la stratégie concoctée par le « sorcier » alsacien pour la course en ligne masculine. Championnats du monde sur routequi aura lieu ce dimanche à Zurich. En bon magicien qu’il est, le sélectionneur français n’a évidemment rien révélé de ses plans secrets lors de la conférence de presse organisée ce vendredi au Swiss GQ de l’équipe de France. En revanche, l’objectif final est très clair : « On est là pour être champion du monde« .

Vidéo – Thomas Voeckler avant ces Mondiaux 2024 à Zurich !

“Ce ne sera pas forcément du tape-à-l’oeil ou un feu d’artifice…”

Pour y parvenir, Voeckler peut s’appuyer sur un huit de départ très solide autour du double champion du monde Julian Alaphilippemais aussi Romain Bardet, David Gaudu, Valentin Madouas ou même Romain Grégoire. Un groupe solide avec plusieurs cartes intéressantes à jouer, mais qui ne se traduira pas forcément par une course axée sur l’offensive si l’on en croit les propos du coach. “Nous ne voulons pas être offensants pour le simple plaisir de l’être si cela finit par être considéré comme des marionnettes.. Ce ne sera pas nécessairement tape-à-l’œil ou feu d’artifice, vous pouvez gagner d’autres manières. A nous seuls, nous n’allons pas perturber toute la course, nous n’est pas complètement stupide. Nous pouvons aussi être fatigués de devoir prendre les choses en main.« .

Une chose est sûre : l’équipe de France n’aura pas à supporter le poids de la course ce dimanche et repartira avec un statut d’outsider qui lui plaît face aux grands favoris que sont Tadej Pogacar, Remco Evenepoel ou même Mathieu van der Poel. “Individuellement, il y a un coureur qui risque d’être le plus fort, cela ne veut pas dire qu’il doit être l’ennemi public numéro 1», a-t-il indiqué, visant clairement le Slovène comme principal épouvantail. “Le comportement des équipes qui ne comptent pas parmi les trois grands favoris aura un impact très significatif sur la Coupe du monde. Qu’a-t-on vu cette saison ? Que quand Pogacar est parti, on ne l’a plus revu. A partir de là, quelle sera l’attitude de chacun ?», a-t-il conclu, énigmatique.

 
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