l’essor de la randonnée après le Covid

l’essor de la randonnée après le Covid
l’essor de la randonnée après le Covid

Ce dimanche 12 janvier 2025 a lieu la randonnée annuelle organisée par les Cyclos de Saint-Benoît. Pas moins de 1 800 personnes sont attendues à la salle de La Hune qui sera le théâtre du lancement de cette 34e édition. Il comprendra trois parcours pédestres de 8, 12 et 16 km ainsi que deux parcours VTT de 25 et 45 km.

« Les gens ont recommencé à marcher »

Le succès de cette randonnée à Saint-Benoît reflète un engouement né au lendemain d’une crise sanitaire qui nous a tous obligés à arrêter nos connexions et nos activités : la randonnée a connu un grand essor. « Suite au Covid, nous avons connu une belle reprise. Notamment concernant les guides de randonnée, nos ventes ont explosé ! Les gens ont recommencé à marcher, ça nous a été bénéfique », explique Nicole Baty, présidente du comité départemental de la Fédération française de randonnée.

Cet engouement pour la randonnée a immédiatement fait monter en flèche les adhésions. Quelques années plus tard, les 35 clubs viennois affiliés à la Fédération française de randonnée regroupent près de 2 900 adhérents. Un très bon chiffre qui place le département parmi les premières concentrations de randonneurs en .

Ces bons résultats s’expliquent également par la variété des profils de personnes intéressées par la randonnée, comme le commente le président départemental : « Il existe plusieurs types de randonneurs. Nous avons les contemplatifs, présents pour la nature et le bel environnement. Il y a aussi des gens qui viennent pour la performance, pour faire de longues randonnées le plus rapidement possible. Enfin, certaines personnes recherchent des liens sociaux à travers la randonnée, elles apprécient faire partie d’un groupe ».

Séduire les jeunes

A ce jour, le public attiré par la randonnée est assez âgé, et c’est un axe de développement à travailler pour les années à venir, estime Nicole Baty : « Nous avons beaucoup de retraités parmi nos membres, quelques jeunes certes, mais pas assez. Peut-être recherchent-ils une activité plus intense… » Cela explique sans doute les grands progrès, ces trois dernières années, des activités transversales comme la marche nordique ou encore la marche côtière, deux pratiques plus physiques et plus complètes que la randonnée.

L’objectif est d’attirer de plus en plus de jeunes randonneurs sur les sentiers. C’est pourquoi de nombreuses offres destinées aux moins de 26 ans ont été mises en place récemment. De plus, les licences dépassant très rarement les 40 euros, cela permet une accessibilité au plus grand nombre, notamment aux étudiants.

A noter que les passionnés d’histoire et de randonnées pourront, d’ici l’été, combiner les deux en une seule et nouvelle Grande Randonnée en cours de balisage. Elle s’intitulera « Les chemins de la guerre de Cent Ans ». Au menu, cinq départements et trois régions reliant la ville de Montluçon à celle de Poitiers. De quoi ravir les 2.900 licenciés de Vienne, et plus encore.

Une réussite parfois à double tranchant

Le succès de la randonnée, comme celui connu par le meeting de Saint-Benoît, peut avoir un revers : « C’est une bonne chose de démocratiser cette pratique, un rassemblement comme celui-là n’attire pas seulement les marcheurs, mais aussi les familles, les plus jeunes. Par contre, ça fait beaucoup de monde sur les sentiers, on espère qu’ils ne seront pas trop abîmés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « on remet les masques », « les mauvais souvenirs du Covid »… Le club alsacien touché par un virus avant de défier Toulouse
NEXT comment les influenceurs bousculent le monde de la restauration