Naufrage du San José, sacrifices d’enfants par les Mayas et vaccin contre la grippe Covid-19 : l’actualité

Naufrage du San José, sacrifices d’enfants par les Mayas et vaccin contre la grippe Covid-19 : l’actualité
Naufrage du San José, sacrifices d’enfants par les Mayas et vaccin contre la grippe Covid-19 : l’actualité

L’actualité scientifique du 17 juin 2024 est :

En archéologie : Au dessus de l’épave du légendaire galion espagnol San José, l’ombre des incertitudes.

  • L’épave du San Joséle légendaire galion espagnol coulé il y a trois siècles dans les Caraïbes, emportant avec lui les richesses accumulées dans les colonies sud-américaines du royaume en pleine guerre de Succession d’Espagne, est intact.
  • Ce n’est pas pour rien qu’on l’a surnommé « le Saint Graal des épaves » : la valeur de sa propriété était estimée à une dizaine de milliards de dollars ! La Colombie, l’Espagne, un groupe indigène bolivien et une société privée américaine étaient alors en compétition pour le navire.
  • Pour réaliser un tel projet archéologique, il faudrait au moins 10 millions d’euros de budget selon Michel L’Hour, archéologue.

En archéologie : Sacrifices d’enfants par les Mayas : on connaît enfin la vérité sur les massacres rituels de Chichén Itzá.

  • Les Mayas sacrifiaient à Chichén Itzá, la ville la plus importante de la péninsule entre le IXe et le XIe siècle, des jeunes garçons par paires, âgés de 3 à 6 ans. Les analyses ADN indiquent qu’ils étaient jumeaux, frères ou cousins.
  • La datation au radiocarbone, obtenue à partir d’écorces déposées sur les squelettes, indique que la cavité a été utilisée pendant au moins un demi-millénaire, du VIIe siècle au milieu du XIIe siècle, mais surtout à son apogée, entre 800 et 1000 CE.
  • Grâce au collagène osseux des os temporaux, les chercheurs ont également déterminé la teneur en protéines de l’alimentation des enfants. Les valeurs obtenues indiquent qu’ils ont grandi dans la péninsule du Yucatán et qu’ils consommaient principalement des plantes de type C4.

En santé : Le premier vaccin grippe-Covid bientôt sur le marché ?

  • La couverture vaccinale en France est estimée à 54,0 % chez les 65 ans et plus concernant la grippe. Quant au Covid-19, il est estimé à 30,2% à la fin de la campagne vaccinale d’octobre.
  • Moderna révèle le succès des essais cliniques de phase 3 pour son nouveau vaccin combiné contre la grippe et le SARS-CoV-2 : l’ARNm-1083.
  • “Les vaccins combinés ont le potentiel de réduire le fardeau des virus respiratoires sur les systèmes de santé et les pharmacies, ainsi que de fournir aux personnes des options de vaccination plus pratiques qui pourraient améliorer l’observance et offrir une meilleure protection contre les maladies saisonnières”, a déclaré Stéphane Bancel, PDG de Moderna.

Sain : Comment la chaleur et le froid peuvent affecter le développement du cerveau chez les enfants.

  • Des températures trop basses ou trop élevées sont responsables d’une maturation plus lente de la substance blanche.
  • « Dans des études antérieures, la déficience de ce paramètre a été associée à une fonction cognitive plus faible et à certains problèmes de santé mentale. (anxiété, dépression notamment), explique Laura Granés, chercheuse à l’Institut de recherche biomédicale Bellvitge de Barcelone.
  • Enfants vivant dans des quartiers pauvres sont plus vulnérables au froid et à la chaleur que les autres.

Dans la nature et l’environnement Au Bangladesh, la mer engloutit la terre à un rythme parmi les plus rapides au monde.

  • Dans les zones côtières densément peuplées de ce pays d’Asie du Sud, plus d’un million de personnes pourraient devoir être déplacées d’ici 2050, suggère une étude.
  • « Peu de pays subissent avec autant d’acuité les effets profonds et diversifiés du changement climatique que le Bangladesh », a écrit Abdul Hamid, directeur général du ministère de l’Environnement du Bangladesh, dans l’étude. Ce pays de basse altitude connaîtrait par endroits une élévation du niveau de la mer supérieure de plus de 60 % à la moyenne mondiale.
  • Au-delà du niveau de la mer, les cyclones, qui ont tué des centaines de milliers de personnes au cours des dernières décennies, deviennent plus fréquents, violents et persistants en raison du changement climatique, estiment les experts. Les vagues de chaleur se font également de plus en plus fortes.
 
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