« Une impression de travail actif… » Des salariés font semblant de télétravailler, ils sont licenciés par une banque américaine

« Une impression de travail actif… » Des salariés font semblant de télétravailler, ils sont licenciés par une banque américaine
« Une impression de travail actif… » Des salariés font semblant de télétravailler, ils sont licenciés par une banque américaine

l’essentiel
Douze salariés d’une grande entreprise américaine ont été licenciés par une grande banque américaine pour avoir fait semblant de télétravailler.

Le télétravail et ses dérives… Depuis la crise du Covid-19, la pratique s’est généralisée un peu partout dans le monde. Aux États-Unis, alors qu’ils travaillaient à domicile, des employés d’une grande banque américaine ont été licenciés, rapportent CNN et Bloomberg. La cause ? Ils ont utilisé un simulateur de mouvements de souris pour contourner les télécommandes mises en place par l’entreprise.

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Concrètement, ils sont accusés d’avoir tout fait pour “créer l’impression de travail actif en simulant une activité sur leur clavier d’ordinateur”, écrit CNN. Problème, la banque, Wells Fargo, s’en doutait et soupçonnait ses salariés de ne pas assurer leurs missions lorsqu’ils étaient en télétravail. Et après inspection, les douze salariés ont été licenciés.

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Ils ont utilisé des « shakers de souris »

L’illusion n’a donc duré que quelques semaines. Car ces salariés, pour la plupart, étaient récemment arrivés dans l’entreprise, à l’exception d’un d’entre eux qui y travaillait depuis 7 ans. Pour tromper leur nouvel employeur, ces malins ont trouvé une solution pour contrer le logiciel de surveillance afin de contrôler l’activité et la productivité des salariés en télétravail, mis en place par Wells Fargo.

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Grâce à des simulateurs, appelés « mouse jigglers », comprenez « mouse shakers », en français, ces outils maintenaient l’écran de l’ordinateur actif et déplaçaient le curseur de la souris de manière aléatoire. “Wells Fargo impose à ses employés les normes les plus élevées et ne tolère pas les comportements contraires à l’éthique”, a déclaré la société.

 
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