Malgré la crise, le SIAM apaise les craintes et attire les visiteurs

La ville de Meknès vibre chaque année au rythme d’un rendez-vous annuel très attendu par les habitants de la capitale ismaélienne et par les Marocains de tous les coins du pays : le Salon international agricole du Maroc (SIAM). Après des éditions décrites comme « mal organisé ” Et ” impacté par la pandémie de Covid-19″, selon les adeptes, ce 16ème Cette édition redonne au salon son éclat habituel.

Dès les petites heures du matin, une vague de visiteurs se dirige vers le Parc des Expositions situé Place Sahrij Souani, traduisant l’engouement croissant pour l’agriculture et l’intérêt pour les innovations et tendances qui pourraient sauver ce secteur vital d’une crise implacable. Ce succès retentissant est confirmé par les visiteurs. Contacté par Hespress FR, Ahmed nous a confirmé que « c’est une édition inédite où l’organisation atteint des sommets insoupçonnés, où diversité et excellence se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable à chaque visiteur. « .

Le SIAM de cette année est un tableau sans égal, avec des pôles différents et diversifiés qui répondent aux moindres caprices des invités. Du pôle agricole au pôle ovin et bovin, » nous avons exploré les richesses de notre pays, celles qui sont souvent oubliées mais qui restent pourtant le pilier de notre identité », ajoute notre intervenante.

© Youssef Sodor

Nous avons parcouru les allées de ce gigantesque salon, où chaque recoin révèle une facette unique de l’agriculture. Cette année, le SIAM s’est paré de nouvelles couleurs, avec l’émergence d’une agriculture intelligente grâce à la centrale numérique », commente avec fierté le visiteur d’Oujda.

Pourtant, au milieu de cette célébration, des défis persistent. La question de l’eau, au cœur des préoccupations, résonne avec une urgence particulière dans un contexte de crise qui traverse le Maroc. ” Meknès, la ville chanceuse qui accueille cette masse agricole fait de son mieux pour minimiser les effets de la crise et démontrer notre engagement en faveur de notre agriculture », conclut notre interlocuteur.

Un intérêt partagé par Mehdi, un autre visiteur qui évoque l’avenir de l’agriculture à l’ère des innovations technologiques. ” Nous assistons à une période de transformation sans précédent dans ce domaine, où la convergence de la technologie et de l’agriculture ouvre non seulement de nouvelles opportunités, mais soulève également des défis cruciaux. », annonce Mehdi.

©Youssef Sodor

Dans une déclaration à Hespress FR, il assure que « leLes innovations technologiques dans le domaine agricole recèlent en effet un immense potentiel pour atténuer les crises alimentaires qui menacent de plus en plus notre pays. En permettant une gestion plus efficace des ressources, une utilisation judicieuse des terres et une optimisation des rendements, ces technologies offrent des solutions concrètes aux défis urgents. « .

De plus, ces avancées suscitent un vif intérêt parmi les investisseurs du monde entier. Ils reconnaissent que l’agriculture, loin d’être un secteur traditionnel, constitue en réalité un terrain fertile pour l’innovation et des rendements financiers attractifs. Développant son point de vue, Mehdi indique que « Les fonds affluent vers les start-ups agrotechnologiques et les entreprises établies qui repoussent les limites de ce que nous pensions possible dans l’agriculture. Cela crée un cercle vertueux où l’innovation est encouragée et soutenue par des investissements substantiels. « .

©Souhail Rmidi

Cependant, une réalité émerge : « les prix exorbitants des technologies agricoles laissent de nombreux observateurs perplexes. Il est indéniable que ces innovations représentent un investissement important pour les agriculteurs, notamment pour ceux qui évoluent dans des contextes économiques moins favorables. Les coûts élevés des équipements, logiciels et services associés peuvent paraître prohibitifs, mettant ainsi en péril l’accessibilité de ces technologies aux acteurs les plus vulnérables de notre société agricole. », réitère notre intervenante.

Cette dichotomie entre les avantages potentiels des technologies agricoles et leur prix abordable soulève des questions cruciales sur l’équité et l’inclusion dans le développement agricole. Pour chaque visiteur, un objectif différent mais ce qui leur ressemble, c’est la curiosité.

Selon Amine, qui est un adepte de cette rencontre, voit que cette édition a su surmonter la crise du Covid-19, « Il y a un an, nous nous sommes rencontrés dans des circonstances marquées par l’épidémie de Covid-19. C’était une époque où les événements les plus traditionnels étaient touchés. Les conditions sanitaires imposées par la pandémie ont sans aucun doute eu un impact sur l’expérience SIAM « . Mais cette année, ajoute-t-il : « Je peux affirmer avec confiance que SIAM a su transcender les défis qui se dressaient sur son chemin. « .

©Youssef Sodor

Pour lui, ” Ce qui rend cette année spéciale, c’est la résilience dont nous avons fait preuve en tant que communauté. Malgré les difficultés, nous avons continué à avancer, à nous soutenir, à cultiver l’esprit de solidarité et d’innovation qui caractérise notre secteur agricole. « .

En cette période de crise de l’eau, « SIAM incarne l’espoir, la détermination et la volonté de surmonter les obstacles. C’est le symbole d’un engagement sans faille pour l’avenir de l’agriculture », conclut notre conférencier.

Ouvrant ses portes jusqu’au 28 avril sous le thème « Climat et agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients », le SIAM a vu la participation de près de 70 pays et 1 500 exposants.

©Souhail Rmidi
 
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