Quel niveau de maturité face à l’inattendu ? – .

Quel niveau de maturité face à l’inattendu ? – .
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L’actualité de ces dernières années a dramatiquement mis en lumière l’importance, pour les organisations et les territoires, de se préparer à faire face à tout moment à un hasard, à un événement imprévisible (apparition d’un virus, émergence d’un risque géopolitique, événement naturel, etc.) susceptible de survenir rapidement. se transformer en une crise environnementale, sociétale et économique, aux conséquences potentiellement importantes.

Le concept de résilience, souvent galvaudé, a donc connu une véritable renaissance, notamment à travers les quatre sous-systèmes auxquels il fait traditionnellement référence, à savoir la capacité de signalisation, d’anticipation, de réaction et d’apprentissage que toute organisation doit construire de manière proactive pour anticiper, faire face et rebondir. suite à un accident majeur.

L’ensemble de ces difficultés – et donc leur gestion – relèvent du domaine du contrôle de gestion organisationnel, « le » largement absent de la littérature spécialisée dans la gestion des risques et des crises.

La littérature spécialisée sur la gestion des risques et des crises aborde cependant cette question plus que largement à travers ses dimensions purement techniques (quelles barrières physiques mettre en place pour se protéger ?), psychosociales (quels comportements encourager et privilégier ?) et juridiques. -financier (comment assumer le risque et faire face à ses conséquences économico-financières ?), même si la quasi-totalité des rapports des commissions d’enquête mises en place un peu partout pour tirer les leçons des crises récentes pointent avant tout des difficultés de coordination. , la communication et l’information, la sensibilisation, la prise de décision et un manque fréquent de ressources adéquates disponibles au bon moment lors de la réponse à ces aléas. Or, l’ensemble de ces difficultés (et donc leur gestion) relèvent du domaine du contrôle de gestion organisationnel, « le » largement absent de cette littérature spécialisée dans la gestion des risques et des crises.

Grille de lecture

C’est pourquoi notre équipe a développé, à partir d’une grille de lecture exclusivement axée sur le contrôle de gestion organisationnel, un outil d’analyse systématique des causes et des conséquences d’un accident devenu crise et une grille d’analyse permettant de positionner le niveau de maturité et donc préparation d’une organisation ou d’un territoire face à l’apparition d’un nouvel aléa.

“Par rapport à lui, le Covid-19 est un petit acteur” : la propagation d’un virus met les experts et les autorités sanitaires en alerte

Ces outils combinent une analyse basée sur les ressources humaines, techniques, financières et immatérielles/intellectuelles disponibles (en quantité et en qualité) à un instant donné pour faire face au hasard et une analyse du système de gestion (qui intègre le système d’information et de communication, le système de coordination et de décision, le système de contrôle et de pilotage et le système culturel et de valeurs) mis en place pour assurer la dynamique de réponse à un accident susceptible de se transformer en crise.

Une fois mises en œuvre, elles permettent dans un premier temps de faire le point sur la capacité actuelle d’un territoire ou d’une organisation à faire face à un nouvel aléa en s’appuyant sur les ressources réellement disponibles et sur la base du système de gestion effectivement déployé. , identifiant ainsi sa maturité. Dans un deuxième temps, cette situation initiale peut ensuite évoluer vers une situation souhaitée, grâce à l’adoption par les structures de gouvernance de ce territoire ou de cette organisation d’abord d’une stratégie proactive de gestion anticipée des risques, puis d’un plan efficace de mise en œuvre de cette stratégie sur un horizon temporel donné. .

Cette mise en œuvre nécessite une forte capacité d’anticipation puisqu’elle implique la négociation et le déblocage de budgets sans lesquels il sera impossible de réaliser des investissements en moyens techniques (ressources matérielles, surfaces, flotte de véhicules, systèmes de protection physique, etc.). ), humains (recrutement) et immatériels (formation, montée en compétences, etc.) nécessaires à la mise en œuvre effective du plan ainsi élaboré.

 
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