Couvre-feu pour les mineurs dans 7 quartiers en réponse aux violences urbaines

Couvre-feu pour les mineurs dans 7 quartiers en réponse aux violences urbaines
Couvre-feu pour les mineurs dans 7 quartiers en réponse aux violences urbaines

Le préfet de Guadeloupe a annoncé lundi le couvre-feu pour les mineurs dans sept secteurs de l’île pour « limiter la délinquance juvénile » en raison des « violences urbaines » depuis le 18 septembre.

« Compte tenu des violences urbaines commises depuis le 18 septembre », cette mesure, en vigueur de 22 heures à 5 heures locales, s’applique dans « les secteurs Boucan et Bébel à Sainte-Rose ; les quartiers Poucet et Mare-Gaillard au Gosier ; les quartiers Lauricisque et Changy à Pointe-à-Pitre ; le quartier Boisripeaux aux Abymes » à compter de lundi soir, a détaillé le préfet Xavier Lefort dans un communiqué.

L’arrêté préfectoral fait état de « barricades, de barrages routiers et d’incendies de radars ». De plus, « lors de ces violences, les forces de sécurité intérieure ont été victimes de jets de pierres et de cocktails Molotov », selon la préfecture.

C’est notamment le cas dans le secteur de Boucan, à Sainte-Rose, où plusieurs magasins ont été pillés dans la nuit de dimanche à lundi par des « bandes de jeunes, cagoulés, impossibles à identifier », a-t-on appris de Source à la gendarmerie. Ce secteur de Guadeloupe avait connu le plus important et le plus long blocage lors des émeutes de 2021, notamment contre les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19.

«Depuis le début de ces violences urbaines, les individus interpellés sont majoritairement des mineurs», dont un âgé de 12 ans et deux âgés de 16 et 17 ans, selon la préfecture.

Les mineurs devront être accompagnés de leurs parents ou d’une personne titulaire de l’autorité parentale pour sortir pendant le couvre-feu, a ajouté la préfecture.

Selon des sources concordantes, aucune revendication n’entoure ces violences urbaines. À moins de 200 kilomètres au sud, l’île de la Martinique connaît des scènes similaires mais dans un contexte de mobilisation contre la vie chère.

 
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