Ils sont poursuivis à Liège pour avoir acheté de faux certificats de vaccination Covid, des Covid Safe Tickets qui permettaient notamment de voyager

Ils sont poursuivis à Liège pour avoir acheté de faux certificats de vaccination Covid, des Covid Safe Tickets qui permettaient notamment de voyager
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Le parquet de Liège a requis des amendes de 300 euros qui, multipliées par les décimes, s’élèvent à 2.400 euros contre une vingtaine de prévenus poursuivis au tribunal correctionnel de Liège dans le cadre de la fausse commission Covid Safe. Des billets. Pour bien comprendre cette affaire, il faut se replacer dans l’ambiance de confinement et de vaccinations qui a suivi l’épidémie de Covid.

C’est dans ce contexte que le Dr Mouhamadou D, médecin urgentiste liégeois en quête d’argent facile, a repéré la bonne opportunité. Entre mai et novembre 2021, il a commis 3 063 faux certificats de vaccination, pour lesquels il a facturé jusqu’à plusieurs centaines d’euros l’unité. Le médecin était déjà connu de la justice pour escroquerie et abus de confiance.

Plus d’un millier de transactions de 750 euros ont été payées.

Dans l’arrondissement judiciaire de Liège, près de 1.700 dossiers ont été ouverts contre des personnes ayant acheté ces contrefaçons pour contourner les restrictions liées au Covid-19. Plus d’un millier de transactions de 750 euros ont été payées. Les personnes qui n’ont pas payé ont été poursuivies devant le tribunal pénal.

Ce jeudi, les cas d’une vingtaine de prévenus ont été fixés. Sept d’entre eux ont fait défaut. Parmi les personnes qui se sont présentées, on a notamment retrouvé Sylvie, propriétaire d’un café à Boncelles. Elle aurait fait rédiger un faux sur un ton de défi. “Un homme dans le café s’est vanté de savoir comment fabriquer de faux CST.», a indiqué le patron. “Je pensais que c’était une blague. Je suis conscient que ce n’était pas drôle dans la situation dans laquelle nous nous trouvions.»

« Le confinement n’a pas limité la propagation du virus, le vaccin non plus »

Le tribunal a également été amusé par certaines théories. “Nous étions des cobayes», a estimé un prévenu. “JEJe comprends que la peur était là, à travers les médias. Mais la réalité était bien différente. On nous a vendu un Covid. Le paludisme tue plus que le covid. C’était une atteinte à ma liberté. Le confinement n’a pas limité la propagation du virus, le vaccin non plus. Vous devez découvrir», a déclaré l’agent de nettoyage qui aurait fait dresser le faux pour trouver un emploi, même si ce n’était pas le cas. L’homme a des antécédents de conduite automobile, d’armes, d’extorsion, de passage à tabac d’agents, mais aussi de non-respect de la réglementation Covid.

Ludovic explique qu’on lui a proposé le faux CST lors d’une partie de fléchettes dans un café ; quant à Manuel, qui travaille dans l’entrepôt d’un grand magasin de Villers-le-Bouillet, il l’aurait acheté pour le montrer à ses collègues. Le tribunal rendra sa décision en mai.

 
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