on prend (presque) les mêmes et on recommence – .

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“Nous est là depuis un siècle. A l’époque, c’était la seule plage de Fréjus. Beaucoup de gens pensaient que je ne serais pas là cette année… Ils avaient tort.

Jean Guidicelli, associé à Thomas Bartolo et Jean-Baptiste Guidicelli, exploitant des Sablettes, établissement situé à un ricochet du Pédégal qui sépare les deux villes jumelles, côté ville romaine, a jeté l’ancre à Fréjus-Plage en 1990, reprenant ainsi une entreprise déjà établie depuis des décennies. « Et c’est toujours la même recette »prévenir le capitaine, qui maintient le cap.

En septembre dernier, la délégation de service public visant à accorder cinq concessions (trois à Fréjus-Plage, deux à Base Nature) a été votée par le conseil municipal. Résultat : Les Sablettes, Kazaar ainsi que Alba ont survécu à ce nouvel appel d’offres.

A leurs côtés, ce sera désormais La Palmera, côté Fréjus-Plage, tandis que de l’autre côté de Port-Fréjus, à la Base Nature, c’est L’Almeida qui découvrira l’Est-Var.

Encore des postes à pourvoir

Depuis quelques semaines, alors que les anciennes structures étaient démantelées à l’automne dernier, les nouvelles commençaient à sortir de… du sable.

« Nous espérons ouvrir mi-mai, » déplore le patron des Sablettes, qui cherche toujours du personnel. On fait un peu de bouche à oreille mais c’est difficile. Il nous manque des serveurs, des runners (commis de chambre) et plagistes, sachant que nous proposons un salaire attractif et négociable selon le profil [envoyez un CV à [email protected]]

Quant à sa structure (s’il doit respecter un cahier des charges, c’est le propriétaire avec ses partenaires), l’exploitant a perdu en surface intérieure, passant de 600 à 483 m².

Mais elle a gagné en surface extérieure, passant de 210 à 250 m² pour la terrasse, et de 600 à 1 100 m² pour les matelas installés sur la plage. Idéal pour lancer une nouvelle saison estivale.

Un peu plus loin, le chantier de Kazaar, moins imposant, est également bien avancé et il se murmure même que la livraison pourrait avoir lieu, si les planètes sont alignées, début mai.

Quant à Palmera, c’est une autre histoire. Le chantier, qui a pris du retard, est en phase de préparation. Un basculement qui imposera un rythme soutenu aux ouvriers mais une situation qui n’est pas forcément synonyme de retard à l’allumage, puisqu’elle implique un autre architecte en charge, et donc une autre conception. , contrairement aux deux autres ouvrages en construction à Fréjus-Plage qui bénéficient d’un schéma directeur similaire.

Une seule spécification, plusieurs architectures

Quant aux Sablettes ou Kazaar (en photo), l’architecte a opté pour des conteneurs dans la conception du restaurant. Photo AB-J..

Yann Melan, architecte de l’agence High Five, est à l’origine du concept architectural du restaurant La Palmera, sur le sable de Fréjus-Plage. Un établissement dont les travaux n’ont pas encore démarré mais dont la phase de préparation est lancée.

Et ce dernier a choisi un design différent de celui choisi par son collègue Arnaud Séquier, qui est à l’origine des plages des Sablettes, Kazaar et Alba.

« Par rapport au volume du projet, j’ai préféré une ossature bois. Cela me permet d’avoir une surface vitrée et une plus grande transparence. Si je dois schématiser, j’ai imaginé deux blocs fermés espacés l’un de l’autre. “d’autres par des surfaces vitrées et avec un toit au-dessus, ce qui signifie que la salle à manger est un espace complètement transparent, depuis la route et vers la mer, et vice versa.”

Entièrement déléguée par l’exploitant, la conception du bâtiment a été réalisée dans le respect total du cahier des charges, qui a toutefois laissé quelques petites libertés.

«C’était précis et bien fait. Assez strict, même, tout en autorisant de belles petites choses. En réalité, nous étions plus restreints en termes de volume que d’architecture elle-même. L’objectif était « d’alléger la masse et l’opacité des structures anciennes ».

Arnaud Séquier a choisi d’opter pour l’installation d’une structure en bois ou en acier, manutentionnée avec des grues et posée sur pieux, sachant que son agence ne s’occupait que des dépôts de permis de construire précaires (valables, comme c’est le cas ici, pour les structures démontables et transportables sans ancrages durables dans le sol) tandis que l’aspect technique a été confié à une entreprise pour la réalisation.

« Ce qui veut dire que les trois plages pour lesquelles nous avons été choisis seront différentes. Chaque programme était ensuite défini par le futur concessionnaire. Nous avons évidemment respecté le cahier des charges, qui prévoyait notamment des percées visuelles sur une ligne de 10 mètres.

L’aspect environnemental était une autre contrainte à laquelle les architectes ont dû faire face.

A Saint-Raphaël, le service du midi est en place

Dans la ville de l’Archange, au Veillat notamment, tout est prêt et les baigneurs n’attendaient plus qu’une hausse du mercure pour installer leurs matelas.

La situation n’est pas la même qu’à Fréjus puisque bien que les concessions soient terminées, les restaurateurs de plage bénéficient d’une prolongation cet été et ce, pour la cinquième année consécutive. D’où leur ouverture ce mois-ci.

« Nous voulions ouvrir à Pâques mais nous avons eu un crash maritime la veille, » précise Benoît Mechin, directeur du Rocher. Mais depuis le week-end du 7 avril, nous sommes ouverts tous les midis. »

Et les beaux jours qui arrivent annoncent qu’une meilleure offre d’horaires ne se fera pas attendre.

Seule incertitude : pourront-ils ouvrir l’été prochain à l’approche des travaux de réfection de la Promenade des Bains ? Rien n’est moins sûr.

 
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