la restauration est celle qui a le plus de mal à rembourser

la restauration est celle qui a le plus de mal à rembourser
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S’il n’a fallu que quelques minutes pour introduire une demande de crédit Covid-19 et obtenir jusqu’à 500’000 francs de la Confédération, le remboursement prend beaucoup plus de temps. Notamment pour les entreprises de certains secteurs, rapporte aujourd’hui «NZZ am Sonntag» sur la base de données en ligne de la Confédération.

Ce sont les restaurateurs qui ont le plus de mal à rembourser : seul un tiers des prêts accordés ont été intégralement remboursés dans le secteur. Suit le secteur du bâtiment et du bâtiment (40 % des crédits remboursés), puis du commerce de détail (50 %). Les entreprises du secteur de la santé sont les plus exemplaires, avec deux tiers des cotisations de soutien déjà remboursées.

Même s’il reste encore 7,4 milliards de francs à rembourser à la Confédération, le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) estime que la dépréciation sera bien moindre. Selon son porte-parole Fabian Maienfisch, le Seco « s’attend actuellement à une perte pouvant atteindre 1,7 milliard de francs ». Une prévision restée inchangée depuis le lancement du programme d’aide : Ueli Maurer, alors en charge des finances fédérales, avait déjà supposé que 10 % de ces crédits ne seraient pas remboursés. La prévision reste valable, selon le porte-parole, à condition qu’il n’y ait pas de récession grave accompagnée d’une vague de faillites. Ce qui n’est pas le cas pour l’instant, même si leur nombre a augmenté ces trois dernières années.

17 milliards de francs de crédits Covid-19

Pour rappel : de mars à fin juillet 2020, les banques avaient prêté 17 milliards de francs, soit 137’000 crédits, à la Confédération, qui garantissait les crédits via des organismes de garantie. Fin mars dernier, 75’360 crédits étaient encore en cours pour un total de 7,4 milliards de francs.

Fabien Maienfisch souligne en outre qu’en ce qui concerne le programme de crédits Covid-19, seuls 100 millions de francs ont été comptabilisés comme définitivement perdus jusqu’à fin mars. Dans près de 2 300 cas, les dettes ont été suspendues en raison de l’insolvabilité des entreprises.

Plus de 100 millions obtenus frauduleusement

Les pertes résultant de cas de fraude – principalement l’utilisation illicite d’aides financières – ne sont pas prises en compte dans les calculs du Seco. Les entreprises poursuivies pour cela ont obtenu illégalement des crédits d’une valeur de plus de 100 millions de francs.

A ce jour, impossible de savoir quelle partie de cette somme sera récupérée par Berne. Par ailleurs, plusieurs cantons ont dû renforcer leurs ministères publics et créer des postes supplémentaires pour gérer les enquêtes pénales liées aux crédits Covid-19 obtenus illégalement. Cette mise à jour prendra encore des années, note la « NZZ am Sonntag ».

 
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