Publié le 12/04/2024 à 14h06
Mis à jour 12/04/2024 à 14h06
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Une nouvelle séance de vaccination contre le Covid-19 sera proposée aux personnes les plus à risque, du 15 avril au 16 juin. Si nécessaire, cette fenêtre de vaccination pourra être prolongée d’un mois, si la situation sanitaire et épidémiologique l’exige.
La vaccination contre le Covid-19 reste nécessaire pour les plus vulnérables d’entre nous. Dans quelques jours, le 15 avril, débutera une nouvelle campagne de vaccination qui devrait s’étendre jusqu’au 16 juin 2024. Elle pourrait également, si la situation l’exige, être prolongée d’un mois.
Quelles sont les personnes concernées par ce rappel vaccinal ?
Pour rappel, les personnes qui doivent recevoir cette vaccination de rappel, trois mois après leur dernière infection ou leur dernière vaccination, sont :
- les personnes âgées de 80 ans et plus ;
- les patients immunodéprimés, quel que soit leur âge ;
- les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et des unités de soins de longue durée, quel que soit leur âge ;
- et toutes les personnes à très haut risque en fonction de chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision médicale.
Pourquoi ce nouveau rappel ?
« Faire votre rappel au printemps vous permettra d’être protégé pendant la période estivale, notamment pendant Jeux olympiques et paralympiques durant laquelle les déplacements de personnes venant du monde entier pourraient favoriser une vague épidémique » peut-on lire sur le site Ameli.fr.
Concernant la manière de s’y prendre, rien n’a changé. Il suffit de prendre rendez-vous avec votre professionnel de santé (médecin généraliste, infirmier, sage-femme…) pour bénéficier de l’injection. Aucun document spécifique n’est à présenter.
Interrogé, le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste et directeur médical de Doctissimo, estime qu’il s’agit là d’une standardisation des pratiques médicales. “Là vaccination contre le Covid-19 ne doit cibler que les personnes les plus vulnérables. C’est ce que nous faisons désormais en proposant le vaccin uniquement aux personnes qui en ont besoin, avec une étude au cas par cas.« .
