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– Les députés veulent autoriser les femmes à prendre une demi-journée de congé par an pour passer une mammographie de dépistage du cancer du sein.
C’est la première cause de décès chez les femmes. Et ce, même si dans 60 % des cas, le cancer du sein est détecté à un stade précoce selon l’Institut national du cancer (Inca). Alors que chaque année, 61 214 nouveaux cas sont enregistrés par Santé publique France, les députés Les Républicains (LR) ont déposé jeudi 11 avril une proposition de loi pour faciliter l’accès des femmes à la mammographie. Ils suggèrent de permettre aussi bien aux salariés du secteur privé qu’aux agents du service public de bénéficier d’un autorisation d’absence exceptionnelle pour procéder à cet examen.
De cette façon, les femmes n’auraient pas à prendre de congés payés et pourraient se faire tester pendant leurs heures de travail. Pour soutenir leur proposition, les parlementaires s’appuient sur un système existant pour les femmes enceintes. Dans le secteur privé comme dans le secteur public, elles bénéficient déjà d’autorisations d’absence exceptionnelles pour les examens médicaux à réaliser dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse et des suites de l’accouchement.
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Une demi-journée d’absence pour passer une mammographie
Concrètement, les députés LR souhaitent autoriser les femmes à s’absenter une demi-journée par an réaliser une mammographie pour le dépistage du cancer du sein. “Afin d’éviter toute discrimination à l’embauche de femmes liée à cette autorisation d’absence, et dans la mesure où la mammographie de dépistage constitue un acte de prévention, il est également proposé que l’entreprise perçoive une Assurance maladie, une indemnisation”, est-ce précisé dans le texte déposé à l’Assemblée nationale.
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Cette autorisation d’absence exceptionnelle pourrait ainsi augmenter le taux de dépistage du cancer du sein en France. Selon l’Assurance maladie, lors de la campagne de prévention menée en 2021-2022, seules 47,7% des femmes invitées à se faire dépister ont participé. A ce taux s’ajoutent 10 à 15 % de femmes qui prennent l’initiative de se faire dépister dans le cadre d’une démarche individuelle de détection du cancer du sein.
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