ils entrent dans la boîte des coachs organisationnels

ils entrent dans la boîte des coachs organisationnels
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Des pulls amples au fond des placards, des chaussettes qui traînent dans la salle de bain, des outils de bricolage et des vélos qui rendent le garage inaccessible, des boîtes aux lettres débordantes qui ralentissent le démarrage des ordinateurs, un agenda mal tenu qui ne permet pas d’effectuer toutes les tâches de le jour… Rien de tout cela chez Fabienne Pierre, Annie Gouache, Priscilla Fouché, Alexandrine Couste, Manuela Lecou-Bressou et Virginie Bienfait.

Les six dames, réunies au sein du groupe de 17 organisatrices de Home pour partager leurs expériences et se soutenir mutuellement, ont en commun un goût prononcé pour l’organisation et le rangement à la maison et au travail qui les a amenées, ces trois dernières années, à en faire leur profession. Un métier de « passion » né dans les années 1980 aux États-Unis, en pleine société de consommation de masse, que l’on associe souvent à la figure de Marie Kondo, surnommée « la papesse du rangement » pour avoir publié plusieurs ouvrages de référence dont le best-seller « La magie du rangement ».

Confinement

Les coachs organisationnels, également appelés organisateurs à domicile et au bureau, ont fini par arriver en Europe au tournant du 21e siècle.e siècle et suscitent un intérêt médiatique que la crise du Covid-19 a clairement renforcé il y a quatre ans. Cloîtrés chez eux des journées entières, les confinés ont été confrontés à la réalité d’un intérieur parfois chaotique, surchargé ou mal organisé pour rendre supportable la vie de famille à huis clos… Et certains en ont fait une mauvaise expérience.

« La crise du Covid a fait prendre conscience que pour être bien soi-même, il faut être chez soi et que l’aide d’un professionnel peut être nécessaire », constate Fabienne Pierre, installée à Puilboreau depuis trois ans. . Et de faire en sorte que le rangement apporte des « bénéfices » insoupçonnés au quotidien, à la maison comme en entreprise. «Quand on trouve facilement ce que l’on cherche parce qu’on est bien organisés, explique Annie Gouache, de Dompierre-sur-Mer, ça allège la charge mentale, mais c’est aussi de l’énergie qu’on ne dépense pas pour rien et des économies. du coup, puisque cela évite de devoir racheter ce que nous avons perdu… »

Il y a des gens qui ont besoin d’aide pour se débarrasser du vilain vase de leur grand-mère, qui prend de la place au fond du placard.

Les appels émanent « le plus souvent de femmes » pour des questions liées au foyer, constate Manuela Lecou-Bressou, de l’Île de Ré. Des clients « en souffrance » confrontés à un empilement d’objets divers dans les différentes pièces (de la chambre au garage) qu’ils vivent, qui les perturbe et les amène à culpabiliser, voire à éprouver une forme de honte sociale. « Il y a des gens qui n’invitent plus leurs amis chez eux à cause de ça… ».

Le syndrome de thésaurisation est courant. « Il y a des gens qui accumulent « au cas où »… Qu’on va accompagner dans le tri. Et ceux qui ont un lien affectif avec des objets qu’ils trouvent moches, qui prennent de la place, mais dont ils n’arrivent pas à se séparer… Comme : le vase de grand-mère qui ne sort jamais du placard. » Prendre une photo du vase et le conserver dans l’album de famille peut permettre au propriétaire de rester fidèle à son ancêtre, tout en se séparant du vase de la manière qui lui convient : vente, don au centre ressources, etc. , vous avez besoin à la fois de compétences et d’une distance émotionnelle par rapport au monde extérieur.

Parmi les pros

« On peut avoir besoin de nous à chacun des grands événements de la vie », assure Priscilla Fouché, basée à Aytré. De la naissance d’un enfant, où il faut lui aménager une chambre fonctionnelle dans un petit espace, à la retraite, où l’on doit pleurer la perte de sa vie professionnelle passée, aux maisons encombrées dont on peut hériter et au partage des espaces. au sein des familles recomposées.

Les six dames aux parcours professionnels variés s’adressent également aux professionnels, également exposés aux conséquences du manque de stockage. Et de citer les interventions auprès d’entrepreneurs qui ont loué des box avant de se résoudre à mieux organiser leurs espaces, ou qui ont dû verser des indemnités tardives pour avoir égaré leurs factures… Avec le souci, comme pour les particuliers, de faire du sur-mesure et d’engager le moins de dépenses matérielles possible. que possible, tant pour des raisons financières qu’écologiques.

Chacun a son adage préféré. Pour Virginie Bienfait, basée à Yves et benjamine du groupe, cela a fait ses preuves depuis longtemps : « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ». Nous ne pourrions pas le dire mieux.

 
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