Aujourd’hui députée européenne impliquée dans les questions internationales et de défense, Nathalie Loiseau publie un plaidoyer pour l’Europe, se demandant ce qui serait arrivé aux pays qui la composent s’ils n’avaient pas mis leur sort en commun. Le Brexit, et les difficultés qui en résultent pour les Britanniques, et, d’autre part, pour l’Europe de la santé née du Covid-19 sont des éléments de réponse…
Si l’Europe n’existait pas… C’est à travers un essai d’histoire contrefactuelle (1) que Nathalie Loiseau défend sa nécessité à deux mois des élections où, en France comme ailleurs, les partis euh… moins europhiles sont les plus audibles.
Hier (depuis 2017), ministre chargé des Affaires européennes dans le deuxième gouvernement Édouard Philippe, aujourd’hui député européen impliqué dans les questions internationales et de défense après avoir été tête de liste La République en marche-MoDem en 2019, l’ancien directeur de l’ENA s’agace de voir l’Union européenne constamment pointée du doigt : « C’est trop facile de se mettre en colère contre l’Europe, ça m’arrive tous les jours. Mais nous avons aussi le droit, dans l’instant d’après, de réfléchir. Où serions-nous sans l’Europe ? Autant de pays jaloux de leurs frontières, fragilisées et en déclin. »
