Éditorial. Quatre ans après, le coup de rappel du confinement

Éditorial. Quatre ans après, le coup de rappel du confinement
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Les vaccinés : vous souvenez-vous dans quel état d’étonnement nous étions le 17 mars 2020 ?

Les non vaccinés : Macron à la télé : “Nous sommes en guerre”. Cependant, la Russie n’avait pas encore envahi l’Ukraine…

Les vaccinés : des mesures fortes ont dû être prises, les personnes âgées et les personnes présentant des comorbidités commençaient à tomber comme des mouches.

Les non vaccinés : Si on a serré la vis c’est aussi parce qu’en supprimant des lits dans les hôpitaux, ceux-ci se sont vite retrouvés saturés.

Les vaccinés : La France a un déficit public abyssal, comment reprocher à nos dirigeants de vouloir faire des économies ?

Les non vaccinés : Je me souviens de Véran qui, quelques jours avant le premier confinement, claironnait que le masque ne servait à rien…

Les vaccinés : les réserves avaient été réduites et ils n’étaient plus fabriqués en France… Quelques années plus tôt, nous étions tombés sur le dos de Roselyne Bachelot qui avait commandé de manière préventive de grandes quantités de vaccins contre la grippe H1N1.

Sur les réseaux sociaux, on continue de polémiquer à propos du professeur Raoult

Les non vaccinés : la controverse nous est familière en France. Sur les réseaux sociaux, les polémiques continuent à propos du professeur Raoult. Chaque camp présente son rapport sur l’hydroxychloroquine. Comment se forger une opinion au milieu de cette hystérie ? D’autant qu’au début, c’est lui qui soignait Estrosi et la mère de Muselier. Alors, rideau ! Malheur à ceux qui n’étaient pas d’accord avec la doxa médicale soutenue par le conseil scientifique.

Les vaccinés : il fallait un organisme de référence sur lequel le gouvernement puisse s’appuyer. La population n’aurait pas pardonné aux politiques de ne pas faire tout leur possible pour la protéger. L’opposition était aux aguets, Macron a été critiqué lorsqu’il a retardé le 3e confinement.

Les non vaccinés : Jean-François Delfraissy, ancien président du conseil scientifique, vient d’admettre avoir commis une erreur en déclarant que les vaccins empêchaient la transmission du virus. Il n’en fallait pas plus pour démontrer l’inutilité du pass sanitaire, également catastrophique en termes de restriction des libertés.

Les vaccinés : J’ai été vacciné trois fois et le pass ne m’a jamais dérangé.

 
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