Migrations interrégionales au Québec | L’effet de la pandémie est clairement passé, indique l’ISQ

Migrations interrégionales au Québec | L’effet de la pandémie est clairement passé, indique l’ISQ
Descriptive text here

(Québec) La fin de la pandémie de COVID-19 a eu un effet marqué sur les migrations interrégionales au Québec, qui ont diminué de 15,4 % entre le 1euh Juillet 2022 et 1euh juillet 2023 par rapport à l’année précédente, aux mêmes dates.

L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) rapporte dans un rapport publié jeudi que cette baisse a mis fin au rebond des migrations interrégionales qui avait été alimenté notamment par le fait qu’un nombre accru de personnes avaient quitté les grands centres pendant la COVID. -19 crise.

Le nombre de ces migrations entre 2022 et 2023 a même atteint son plus bas niveau depuis la compilation des données, en 2001-2002.

En 2022-2023, Montréal a perdu 25 600 personnes dans ses échanges migratoires avec d’autres régions administratives. Or, en 2020-2021, la région a connu des pertes de 48 300 personnes, la plus lourde depuis une vingtaine d’années.

Entre-temps, les résultats sont demeurés favorables pour certaines régions du Québec.

Celle de Lanaudière a réalisé des gains nets de 6 100 personnes, devant celle des Laurentides qui a affiché un bilan positif de 5 200 personnes. Toutefois, les gains de ces deux régions ont diminué depuis 2020-2021, principalement en raison d’une baisse du nombre d’entrants en provenance des autres régions.

L’Estrie a bénéficié de gains records en 2020-2021, mais son solde de 3 650 personnes en 2022-2023 demeure un des plus élevés jamais enregistrés.

Il en va de même pour la Mauricie, le Centre-du-Québec, la Chaudière-Appalaches, la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Bas-Saint-Laurent et le Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui affichent tous leur troisième ou quatrième plus grand résultat. depuis 2001-2002. Dans toutes ces régions, une tendance à l’amélioration du solde migratoire interrégional était déjà observée avant la pandémie.

Les échanges migratoires interrégionaux ont généré des gains moindres pour la Capitale-Nationale et la Montérégie au cours de la dernière année. Les résultats de la région du Québec ont été plus élevés qu’ils ne l’ont souvent été, mais ceux de la Montérégie en 2022-2023 ont été les plus bas enregistrés depuis le début des années 2000.

Laval et l’Outaouais font récemment partie des régions déficitaires dans leurs échanges migratoires, mais leurs pertes nettes ont été faibles en 2022-2023. Les trois autres régions déficitaires sont situées plus loin des principaux centres urbains : l’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec, où les soldes sont négatifs depuis de nombreuses années.

L’Institut de la statistique du Québec ajoute dans son rapport que les municipalités régionales de comté (MRC) où sont situés les plus grands centres urbains ont toutes présenté un solde migratoire interne négatif en 2022-2023, à l’exception notable de la région du Québec.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Après zéro Covid, la Chine craint zéro touriste