Pour la même raison, l’Égypte et la Jordanie rejettent également l’idée d’accepter de grands groupes de réfugiés palestiniens de la bande de Gaza. Les deux voisins d’Israël ont conclu un accord de paix avec Israël respectivement à la fin des années 1970 et au milieu des années 1990, mais tous deux soutiennent la solution à deux États, dans laquelle un véritable État palestinien serait établi aux côtés d’Israël sur le territoire de la bande de Gaza, de la Cisjordanie et Jérusalem-Est.
L’Égypte et la Jordanie craignent que si un groupe important de Palestiniens devait quitter la bande de Gaza, Israël ne reprendrait complètement la région, ce qui signifierait également la fin d’un futur État palestinien. Les deux pays n’ont pas encore officiellement répondu aux déclarations de Trump, mais ont souligné plus tôt lors de la guerre à Gaza que les réfugiés palestiniens devaient être hébergés dans la bande de Gaza elle-même, ou en Israël, d’où ils devraient pouvoir retourner plus tard dans la bande de Gaza.
L’Égypte a renforcé la sécurité de sa frontière avec la bande de Gaza au début de l’année dernière et a même menacé de faire sauter l’accord de paix de 1979 avec Israël si elle devait accepter un grand nombre de Palestiniens.
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