C’est un témoignage aussi exceptionnel que bouleversant autant qu’il est diffusé. Sept à huit Ce dimanche 26 janvier 2025. A l’occasion de la sortie de ses Mémoires intitulées La dernière vague (éd. Flammarion), Charles Biétry s’est entretenu avec Audrey Crespo Mara pour Le portrait de la semaine du spectacle. Touché par la maladie de Charcot, le journaliste sportif a perdu l’usage de la parole. C’est pourquoi son entretien avec Audrey-Crespo Mara s’est déroulé d’une manière vraiment insolite. Grâce à la technologie, l’ancien directeur sportif de Canal+ a pu s’exprimer sur sa pathologie et son combat sur la fin de vie.
« Il me reste quelques semaines ou quelques mois à vivre » : Charles Biétry se bat pour une fin de vie digne
Défenseur du projet de loi pour la fin de vie, Charles Biétry “Attendez un début de nos dirigeants“Et j’espère « Qu’ils votent cette loi à l’unanimité ». « Il me reste quelques semaines ou mois à vivre. Pourquoi veux-tu que je les gâte ou que je gâche ma vie et celle de mes proches ? »lance la journaliste de 81 ans chez Audrey Crespo-Mara dans l’extrait mis en ligne par l’émission qui sera diffusée ce dimanche 26 janvier sur TF1. “C’est déjà dur de mourir, mais ensuite mourir, c’est une double douleur”» défend l’ami de Michel Denisot, qui pourrait être contraint de traverser les frontières pour avoir recours au suicide assisté. «Évidemment, se suicider en Suisse n’est pas le rêve de ma fin de vie. (…) j’avale moi-même le dernier cachet et sache qu’ils reviendront tous les trois en France (sa femme et ses enfants, ndlr) Avec l’urne funéraire dans le coffre… plus j’y pense, moins j’ai envie »» livre avec émotion l’ancien PDG d’Eurosport, les yeux pleins de larmes.
Charles Biétry invité à Sept à huit : Audrey-Crespo Mara explique comment sa voix a été recréée
Dans une interview avec Le Parisien Publié ce dimanche 26 janvier, Audrey Crespo-Mara a expliqué avoir adressé ses questions à Charles Biétry avant leur rencontre. L’octogénaire a pu rédiger ses réponses au préalable afin qu’elles soient retranscrites oralement par une intelligence artificielle. Sa voix a été recréée à l’identique par le logiciel. “Il était hors de question que la maladie, qui le prive de la parole, l’empêche de témoigner s’il le voulait”, a déclaré l’intervieweur qui a été très ému par l’interview enregistrée mardi 21 janvier.
Article rédigé 6Medias.