l’essentiel
Absent en raison d’une blessure musculaire (ischios) depuis début janvier, Alexandre Roumat a parfaitement tenu son poste pour cet ultime match avant le Tournoi. Et avant de rejoindre certainement Marcoussis, le troisième ligne s’est dit satisfait de son match retour.
Il y a eu deux mi-temps assez différentes, comment analysez-vous cette rencontre ?
Oui, il y a eu une première mi-temps très engagée, assez saccadée dans le rythme… On a travaillé toute la semaine sur Montpellier et sur ce qu’ils ont fait dans cette première mi-temps : jouer l’occupation, essayer de jouer sur les contre-attaques et être très bon pour gagner, surtout la mêlée où ils nous ont fait mal mais aussi la ligne de touche où nous avons eu du mal à récupérer des ballons propres. Ce qui veut dire que dans l’intensité et l’envie nous étions présents mais nous n’avons pas pu y arriver. Mais à la mi-temps on s’est dit que malgré les conditions météo, il fallait faire le maximum pour produire notre jeu, essayer de jouer des pénalités rapides, peser autour du 9 et porter un peu le ballon parce que je pense qu’on a joué un peu un peu trop devant la défense et contre une équipe coriace avec une météo pareille c’est difficile de marquer.
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Vous avez progressé en 2ème, notamment autour des rucks grâce à vos courses, c’était ça la conversation dans le vestiaire ?
Oui clairement. […] En défense les conditions les ont favorisés, on a eu l’impression d’être dans le match mais sans se concrétiser en première mi-temps. C’était le discours de la mi-temps. L’objectif était de gagner le match et même si certains parlent de point de bonus offensif, je pense que la seule chose importante pour nous était de gagner.
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Personnellement vous avez été absent des terrains plusieurs semaines, comment s’est passée cette reprise ?
Déjà je suis très heureux d’avoir retrouvé le groupe. Ça n’a pas été une très longue absence mais c’est toujours très agréable de retrouver le stade, l’ambiance, les copains sur le terrain et puis, c’est vrai qu’à la fin, j’étais un peu dans le rouge mais j’ai tenu bon. pendant 80 minutes. Et en plus, dans un poste où je n’ai pas forcément l’habitude de jouer… Mais je suis très content et plus les semaines avancent, mieux je me sentirai.
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En fait, vous avez terminé le match en deuxième ligne, comment vous sentez-vous dans cette position ?
-Dans un match très mouvementé où il n’y avait pas forcément beaucoup de rythme, on dira que ma seule tâche à ce poste de numéro 4 était la mêlée. Ce n’est pas quelque chose que je fais habituellement, mais ce n’est pas non plus quelque chose pour lequel je me sens mal. J’ai essayé d’en apporter le plus possible et surtout dans un secteur où il y avait quelques réactions et où ils étaient encore assez dominants. Je me sentais bien et pour aider l’équipe je l’ai fait sans problème. D’autant plus qu’on n’avait pas de deuxième ligne d’entraînement sur le banc donc je m’y suis mis avec beaucoup de plaisir.
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Pourriez-vous évoluer à ce poste, notamment avec le XV de France s’il le fallait ?
(Sourire) Oui, beaucoup de gens en parlent mais je n’ai pas d’autres nouvelles que ce qu’il y a dans les médias. Mais je n’ai pas d’autres nouvelles concernant un éventuel poste dans les semaines à venir.
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Avez-vous l’ambition de rejoindre les Tricolores dans les jours ou les semaines à venir ?
Oui, j’ai eu des contacts avec le staff de l’équipe de France mais je n’ai pas eu de nouvelles récentes concernant une éventuelle convocation. Ma convalescence ne m’a pas permis d’être apte à la sélection dès la première semaine. Mais j’espère pouvoir rejoindre les amis très rapidement.
D’un autre côté, y a-t-il aussi un sentiment d’accomplissement d’avoir participé à ce premier match de double et de l’avoir gagné avant de rejoindre Marcoussis ?
Oui, et honnêtement, en général, je le prends de manière extrêmement positive. Cette petite blessure m’a fait beaucoup de bien… On sait que nos saisons sont très longues donc au niveau de la fraîcheur mentale, de la possibilité de travailler la musculation, la préparation physique et sur des choses qu’on n’a pas forcément. habitude de travailler au niveau du rugby… Dans une saison où les choses s’enchaînent et où nos plannings sont très calés on n’a pas le temps de tout faire. Il y a eu une semaine où les gars étaient en Afrique du Sud… Donc les installations étaient disponibles pour trois, quatre joueurs donc c’était plutôt cool.
