La collégienne de 13 ans avait été retrouvée morte au domicile familial alors qu’elle était enfermée depuis plusieurs semaines dans un débarras. Sa mère a été jugée pour « actes de torture » et « barbarie ».
Publié le 24/01/2025 17:11
Mis à jour le 24/01/2025 17:46
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Le procureur l’avait décrit dans « Tyran domestique » et “bourreau” de sa fille. Sandrine Pissarra a été condamnée par la cour d’assises de l’Hérault à la réclusion à perpétuité, vendredi 24 janvier, pour faim de mort Amandine, sa fille de 13 ans, qui avait succombé à un arrêt cardiaque et à une septicémie le 6 août 2020. La peine de la mère , poursuivi pour « actes de torture » et « barbarie », s’accompagne d’une période de sûreté de 20 ans. Elle ne fera pas appel, a annoncé son avocat, Jean-Marc Darrigade.
Son ex-compagnon, Jean-Michel Cros, Il a été condamné à 20 ans de prison pour avoir « privé de soins ou de nourriture » l’adolescent, et N’ayant rien fait pour « la sauver d’une mort certaine ». Son avocat a déclaré qu’il avait l’intention de « Discuter de la possibilité d’un appel » avec son client.
-L’étudiant avait été retrouvé mort Au domicile familial Montblanc (Hérault), près de Béziers, alors qu’elle était enfermée depuis des semaines dans un débarras sans fenêtre, et privée de nourriture. Elle ne pesait que 28 kg pour 1,55 m.
La cour a infligé la peine maximale à la mère d’Amandine, comme demandé Procureur général, Jean-Marie Beney. Il avait présenté cette femme de 54 ans comme la« Instigateur du système Pissarra, cadre numéro un du système Pissarra, tyran domestique, dictateur de l’intérieur, bourreau d’Amandine »lors d’un réquisitoire de moins d’une heure vendredi. Il avait requis une peine de 18 ans d’emprisonnement contre le beau-père de la victime, 49 ans, décrit comme « Collaborateur lâche du système ».
Le tribunal, composé de trois magistrats professionnels et de six jurés populaires tirés au sort (cinq femmes et un homme), a répondu « oui » à toutes les questions sur la culpabilité des deux accusés. “Au moins sept voix”a annoncé le président de la cour d’assises, Eric Emmanuelidis, sans plus de commentaires.
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