« Mon message à toutes les entreprises du monde entier est simple : venez fabriquer vos produits en Amérique et vous bénéficierez de taxes parmi les plus basses au monde. Mais si vous ne les produisez pas aux États-Unis, ce qui est votre droit, vous devrez tout simplement payer des droits de douane», a déclaré le président américain dans un discours en ligne depuis Washington.
Le milliardaire a réitéré lundi, dès son retour à la Maison Blanche, son intention d’imposer des droits de douane à l’encontre de certains des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, de la Chine mais aussi du Canada et du Mexique, bien que théoriquement protégés par l’accord de libre-échange entre les trois pays du Nord. Pays américains (AEUMC).
Trump veut baisser le prix du pétrole
Il souhaite également prolonger les baisses d’impôts accordées lors de son premier mandat, qui doit expirer en 2027, et les amplifier, comptant sur les droits de douane pour compenser les baisses de recettes fiscales.
Lors de son discours, Donald Trump a également appelé l’Arabie saoudite et les pays de l’Opep à « baisser le coût du pétrole ». « Je suis franchement surpris qu’ils ne l’aient pas fait avant les élections. Ne pas le faire n’était pas vraiment un signe d’amour. Si le prix était inférieur, la guerre en Ukraine serait immédiatement terminée. » Les propos du président américain ont pesé sur les prix du baril, qui sont tombés dans le rouge après avoir commencé la journée en hausse.
-Donald Trump a également accru la pression sur le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), jugeant que les taux d’intérêt doivent baisser « immédiatement ». « Alors que les prix du pétrole sont sur le point de baisser, j’exige que les taux d’intérêt baissent immédiatement et qu’ils baissent de la même manière partout dans le monde. Les taux d’intérêt doivent nous suivre partout », a insisté le républicain.
La prochaine réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) est prévue mardi et mercredi et devrait se conclure sur un maintien des taux à leur niveau actuel, alors que l’inflation reprend fin 2024 et que le marché du travail, l’autre priorité de la Fed, reste très solide.
