“Je ne suis pas lui.” C’est ce à quoi Grimes a répondu lorsqu’elle s’est retrouvée face à un flot de messages lui demandant – pour le moins virulent – de justifier les deux saluts nazis effectués par Elon Musk (et qu’il a défendu sans conviction) lors de l’investiture de Donald Trump comme président des États-Unis.
À un internaute qui promettait de cesser de suivre la chanteuse et de dissimuler les tatouages qu’elle portait en son honneur suite à ces gestes du nouvel homme fort de l’administration Trump, Grimes a répondu en détail sur X, plateforme appartenant au milliardaire. Si elle « respecte profondément » les inquiétudes de son fan, « c’est aussi très malsain que les gens soient autant en colère alors que je n’ai pas été en ligne de la journée et que j’ai découvert cette polémique tout comme vous. le moment. »
L’artiste canadienne souligne également qu’elle n’est pas citoyenne américaine et surtout qu’elle est tenue pour responsable de “quelque chose qu’un ex a fait”, ce qui est “absurde”.
Une séparation difficile
Grimes et Elon Musk étaient en couple jusqu’en septembre 2021, date à laquelle ils ont annoncé qu’ils étaient « à moitié séparés ». Ils ont trois enfants ensemble : X Æ A-Xii (quatre ans), Exa Dark Sideræl (trois ans) et Techno Mechanicus (deux ans).
-La chanteuse, de son vrai nom Claire Boucher, a passé une bonne partie de l’année dernière à se battre contre le milliardaire pour faire respecter ses droits de mère. Elle a notamment accusé Elon Musk de lui avoir enlevé leurs enfants. “Je n’ai pas vu un de mes bébés depuis cinq mois”, a-t-elle déclaré dans un message sur X le 20 novembre.
Chacun a ses responsabilités
Dans ces circonstances, on comprend d’autant mieux son agacement d’être associée en permanence aux décisions de quelqu’un qui ne partage plus sa vie depuis plusieurs années et qui lui rend visiblement la tâche difficile. Si elle sait que « l’inquiétude » de ses fans « vient d’une bonne intention », elle n’entend absolument pas « faire un communiqué à chaque fois qu’il fait quelque chose ». D’autant que Grimes souhaite que sa prise de parole publique, plutôt rare, serve à « ajouter quelque chose de positif ».
« Pour être clair, je pourrais dire des choses stupides, faire la couverture des magazines, être une héroïne féministe et en tirer un certain pouvoir – mais cela ne servirait à rien. Je choisis le bien-être de mes enfants. Je jure que ça ne fait pas du bien d’être détesté pour des choses dont on ne connaît même pas l’existence, qu’on ne peut pas prédire et sur lesquelles on n’a aucun contrôle. J’ai aussi choisi cette voie et je l’accepte. J’essaie d’en tirer le meilleur parti et je vous souhaite juste du bonheur et de la santé », a conclu Grimes.