Face aux députés du parti présidentiel EPR, le Premier ministre a indiqué, mardi 21 janvier, vouloir séparer le projet de loi sur l’accompagnement des malades et la fin de vie en deux textes. Une proposition inacceptable pour Yaël Braun-Pivet qui a publiquement fait part de son désaccord.
Interrompu suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et à la fin de vie devrait faire son retour dans les discussions entre parlementaires à partir du 27 janvier. Pour le Premier ministre, les deux sujets devraient être scindés. Une proposition avec laquelle la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, dit qu’elle “pas du tout d’accord”assure-t-elle dans les colonnes de RMC mardi 21 janvier.
Séparer les deux sujets pour ne pas les opposer ?
Le même jour, le Premier ministre, qui s’adressait aux élus du groupe Ensemble pour la République (EPR), a présenté sa proposition de deux textes distincts, l’un pour la fin de vie, l’autre pour les soins palliatifs. Pour lui, il s’agit de ne pas « ne pas opposer les uns aux autres mais laisser la liberté à chacun »selon les propos rapportés par un participant. Pour certains au sein du gouvernement, la question pourrait faire l’objet d’un référendum, mais au risque que le débat soit saisi par les associations conservatrices.
Pour Yaël Braun-Pivet, qui est “pas du tout d’accord” avec la proposition de François Bayrou, les deux sujets ne peuvent être dissociés. « Comment accompagner les personnes en fin de vie ? C’est le même sujet. Je n’ai pas besoin de le répéter, il le sait, je le lui ai déjà dit.a-t-elle indiqué, soulignant ainsi son désaccord avec l’exécutif.
-publié le 21 janvier à 16h11, Gabriel Gadré, 6Médias
Partager