Le Football féminin de la CAF, en partenariat avec la Fondation GFA, organisera un cours d’entraîneur de licence D pour les détenues de la prison à sécurité moyenne de Nsawam. Ce sera la première fois qu’un programme international de formation d’entraîneurs de football aura lieu dans un établissement pénitentiaire au Ghana.
Le programme Football for Reform de la CAF vise à fournir aux détenues des qualifications d’entraîneur accréditées par la CAF, améliorant ainsi leurs perspectives d’emploi et soutenant leur réinsertion dans la société après leur sortie de prison. Cette initiative met en évidence le potentiel transformateur du football en tant qu’outil de réhabilitation et de changement positif.
La Fondation GFA coordonne le programme de formation avec la supervision du département technique de GFA et le soutien technique de la CAF.
Parmi les 30 participants figurent 25 détenus et 5 agents pénitentiaires. Dans le cadre des exigences relatives au programme de formation, l’administration pénitentiaire du Ghana a assuré à la CAF, par l’intermédiaire du GFA, que le cours de coaching serait dispensé et que l’environnement était sûr.
-La responsable du football féminin de la CAF, Meskerem Goshime, a indiqué que l’objectif du programme est d’autonomiser les femmes grâce à la formation des entraîneurs de football, en leur donnant des compétences précieuses pour leur avenir tout en contribuant à l’égalité des sexes et à la réinsertion sociale. “Nous sommes ravis d’offrir à la Fédération ghanéenne de football l’opportunité d’accueillir le programme Football pour la réforme de la CAF”, a déclaré Goshime.
Il convient de rappeler qu’en 2024, la Fondation GFA a lancé le projet Fondation GFA-Ghana Prison, une initiative de football pour le développement visant à utiliser le pouvoir du football pour promouvoir le bien-être, le bien-être, la réforme, la réhabilitation et la réintégration des détenus des prisons du Ghana. dans la société.
Les 3 piliers du projet comprennent le don d’articles de football et de logistique, l’encadrement, la formation à l’arbitrage pour les détenus et les officiers et enfin des ateliers de plaidoyer pour sensibiliser le public et les citoyens sur l’impact négatif de la discrimination et de la stigmatisation des prisons et des prisonniers.