Pour le ministre, il n’y a pas que les actifs qui doivent cotiser, les retraités doivent aussi mettre la main à la poche.
Il faut trouver de l’argent pour joindre les deux bouts. Tout le monde est d’accord là-dessus. C’est sur les moyens mis en œuvre pour y parvenir que les visions divergent. Ce week-end Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et de la Solidarité, a relancé l’idée d’une journée supplémentaire travaillée mais non rémunérée, permettant de libérer deux milliards.
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La ministre chargée du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a fait une autre proposition. Elle a évoqué une nouvelle piste ce mardi matin, estimant que « les actifs ne doivent pas être les seuls à être utilisés ».
« Arrêtons de considérer les retraités comme un groupe homogène » : @AstridPanosyan espère qu’une « contribution à l’effort national de financement de la branche dépendance et autonomie » sera étudiée dans le débat parlementaire afin que « l’effort ne se concentre pas uniquement sur les actifs ». pic.twitter.com/zpRF2rBC3F
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Invitée de la matinale de TF1, elle a expliqué à Bruce Toussaint qu’elle proposait une contribution des retraités à cet effort national de financement de la dépendance et de la branche autonomie des seniors. Mais “pas tous les retraités”… « Il faut arrêter de voir les retraités comme un groupe homogène, il y a autant de retraités que de salariés », dit-elle.
Elle estime à environ « 40 % de retraités » ceux qui « Je peux me le permettre ». Ils pourraient participer de « 2 000 ou 2 500 euros de pension »de la «des sujets à discuter avec les parlementaires» assure-t-elle. Elle a insisté sur le fait qu’il devait y avoir un « solidarité intergénérationnelle entre les jeunes travailleurs et nos aînés mais aussi entre les aînés, ceux qui peuvent se le permettre et ceux qui ne le peuvent pas ». Se référant au débat parlementaire sur le montant à prélever.