Près de 25 personnes impliquées dans les accidents survenus sur les autoroutes A35 et A352 mercredi 15 janvier ont été emmenées peu après midi par les pompiers vers un « centre d’accueil des personnes impliquées » mis en place par les agents de la Ville de Molsheim à la Monnaie.
Parmi eux, Éric Walter. En quittant Strasbourg, il se dirigeait vers Rosheim lorsque sa voiture a subitement dérapé : « Je n’ai rien vu venir. J’ai glissé de 50 mètres… » Comme les autres accidents de la route collectés à Molsheim, il a raconté son accident aux membres de l’unité d’urgence médico-psychologique (Cump) du Samu du Bas-Rhin lors d’un entraînement. discours commun.
« Prévention et détection »
« Nous appelons ce groupe « diffusant », explique Philippe Meyer, psychiatre référent à la Cump. Les gens peuvent ainsi extérioriser leurs sentiments et leurs émotions. » Une étape cruciale après avoir subi un stress aigu. Car si dans ce cas précis les personnes accueillies à Molsheim sont indemnes ou peu blessées, elles sont néanmoins « susceptibles d’être impactées psychologiquement » souligne le docteur Meyer. C’est le fameux « choc post-traumatique ».
La mission de la Cump est d’effectuer « la prévention et l’identification » pour éviter que les victimes d’accidents ne développent des problèmes. Chacun a reçu un dépliant contenant les numéros de la cellule d’urgence médico-psychologique et de la clinique psychiatrique de l’hôpital civil de Strasbourg afin de pouvoir contacter un psychologue. Au-delà de ce soutien psychologique, les personnes accueillies à l’Hôtel de la Monnaie ont reçu des sandwichs et des collations des agents de Molsheim en attendant de pouvoir rentrer chez elles.