Les enquêteurs de l’Agence sud-coréenne de lutte contre la corruption (CIO) ont utilisé des échelles pour pénétrer dans la résidence présidentielle du président sud-coréen Yoon Suk-yeol mercredi matin (heure locale). L’agence de presse sud-coréenne Yonhap l’a rapporté mercredi (heure locale). Les enquêteurs tentent une seconde fois d’arrêter le président suspendu.
Auparavant, les enquêteurs et les membres du Service de sécurité présidentielle (PSS) s’étaient retrouvés à nouveau dans une impasse. Les enquêteurs et la police avaient présenté des mandats de perquisition et d’arrêt, mais ont été bloqués. Les agents de sécurité avaient dressé une barricade de véhicules à l’entrée de la résidence. Des députés du Parti du pouvoir du peuple (PPP) au pouvoir et les avocats de Yoon ont également tenté de leur refuser l’entrée. Ce dernier a qualifié la tentative des chercheurs d’« illégale ».
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Avant l’affrontement, les enquêteurs ont été impliqués dans une confrontation physique lorsqu’elle a tenté de pénétrer de force dans la résidence, a ajouté Yonhap. Selon un journaliste de l’AFP, il y a eu des coups des deux côtés.
Selon les estimations de la police, environ 6 500 partisans de Yoon sont présents à l’extérieur de la résidence. La police a déployé environ 3 000 personnes.
Le 3 janvier, les enquêteurs ont tenté pour la première fois d’arrêter Yoon. Après un bras de fer avec l’unité militaire et la sécurité présidentielle qui a duré près de six heures, ils se sont retirés. Un tribunal de Séoul a émis des mandats d’arrêt contre Yoon pour avoir ignoré trois convocations à un interrogatoire après avoir déclaré la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre. Ces ordonnances ont été prolongées et sont désormais valables jusqu’au 21 janvier. Entre-temps, Yoon a été destitué par le Parlement et suspendu.
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Si les enquêteurs parviennent cette fois à arrêter le président suspendu, ce serait une première dans l’histoire sud-coréenne.