« Le », Radio Nova, « Inrockuptibles »… Matthieu Pigasse veut mener un « combat » contre l’extrême droite avec ses médias

« Le », Radio Nova, « Inrockuptibles »… Matthieu Pigasse veut mener un « combat » contre l’extrême droite avec ses médias
« Le Monde », Radio Nova, « Inrockuptibles »… Matthieu Pigasse veut mener un « combat » contre l’extrême droite avec ses médias

M.atthieu Pigasse réaffirme sa position contre l’extrême droite. L’homme de médias et banquier d’affaires, engagé de longue date à gauche, déplore “l’extrême polarisation entre deux conceptions du ”, entre “l’une ouverte et progressiste” et l’autre “fermée, qui repose sur la fermeture des frontières”. […] animé par la « droite radicale ».

Partant de ce constat, le directeur de Inrockuptibles et Radio Nova et actionnaire de Monde et le HuffPost, estime qu’un « grand combat » doit être mené et se présente avec des « moyens inégaux ». “Je veux mettre les médias que je contrôle dans ce combat, au service d’une conception ouverte et progressiste du monde”, déclare-t-il dans un entretien à Libération.

“Si vous regardez l’évolution de Radio Nova, c’est exactement ce que nous faisons, et ce que nous allons continuer à faire de manière de plus en plus forte”, précise Matthieu Pigasse, soulignant l’arrivée de Guillaume Meurice, licencié de Radio . , à l’antenne.

Selon le gérant, Radio Nova reste ainsi fidèle à ses valeurs avec, d’un côté, la musique, et de l’autre « faire du désordre ». « Et donc permettre de dire des choses que d’autres ne disent plus, avec un ton et un humour décalés. »

Une « connivence » entre certains chefs d’entreprise et l’extrême droite

Dans les colonnes du quotidien, Matthieu Pigasse dit discuter avec toutes les forces de gauche, malgré les “charges de boue de certains milieux économiques” qu’il a reçues lorsqu’il a pris position pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives anticipées de l’année dernière. , lui qui avait appelé Jean-Luc Mélenchon à voter en 2017.

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“J’observe qu’il y a une complaisance, voire dans certains cas une collusion, entre les dirigeants des grandes entreprises et l’extrême droite”, constate-t-il, en pointant le programme du Rassemblement national, qui aborde des thèmes qui “parlent” aux dirigeants, avec “Moins de bureaucratie, moins d’impôts”. Mais selon lui, ces mêmes chefs d’entreprise “sont les mêmes qui sont les premiers à demander des aides publiques, les mêmes qui ont applaudi quand plus de 140 milliards de prêts garantis ont été distribués par l’Etat pendant le Covid”.

Pour le banquier critique du capitalisme, les entreprises sont l’un des « piliers de la société civile ». « Je ne comprends pas, par ailleurs, que les tenants de cette position ne comprennent pas que le nationalisme économique, le repli sur soi, conduit à une impasse », regrette-t-il, fustigeant le cas de Vincent Bolloré qui est « l’exemple évident ».

 
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