Ce lundi 13 janvier, une grande manifestation aura lieu à Bruxelles pour protester contre la réforme des retraites prévue par le prochain gouvernement fédéral. Lors d’une soirée de réveillon du Nouvel An, le leader de la N-VA, Bart De Wever, en a parlé.
Hier soir, à l’occasion du Nouvel An, le président et les dirigeants de la N-VA ont réuni à Malines quelque 5.000 membres et sympathisants de la formation nationaliste.
Dans son discours, Bart De Wever a longuement évoqué les négociations fédérales qu’il mène depuis environ six mois. Mais ces discussions s’avèrent, de son propre aveu, difficiles. “Je ne vais pas cacher la réalité… Ce pays est en très mauvais état. (…). Des mesures décisives sont nécessaires pour garantir notre prospérité à court et à long terme. Je préfère te le dire honnêtement : le col qu’on doit franchir est hors catégorie», a-t-il concédé.
Demain, alors qu’une manifestation nationale aura lieu à Bruxelles pour protester contre la réforme des retraites prévue par le prochain gouvernement fédéral, Bart De Wever s’est exprimé à ce sujet à notre micro.
“Je comprends leurs inquiétudes. Ma femme est enseignante. Vous imaginez bien que chaque soir j’entends ce qui se dit à l’école et que les gens ont beaucoup d’inquiétudes concernant leur retraite et leurs conditions de travail.« .
Il a également tenu à nuancer les propos de certains syndicats : «Les histoires racontées par les syndicats sont des histoires d’horreur qui n’ont jamais été évoquées. C’est vrai que nous allons faire des réformes en profondeur et que ce sera dur, mais ce ne sera pas l’horreur. Ce que j’oserais suggérer, c’est d’attendre que l’accord soit conclu avant de protester, de manifester ou même de faire grève, ce qui complique la vie de tous les citoyens.« .
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