Sie hielt eine Rede, die in ihrer Rhetorik an den künftigen US-Präsidenten Donald Trump erinnerte und inhaltlich radikaler war als frühere Reden von ihr. „Schwarz-rot-gold, liebe Freunde, schwarz-rot-gold“, eröffnete Weidel vor den 600 Delegierten. Sie geißelte die „rot lackierten Nazis“, also Gegendemonstranten, die auf den Straßen Riesas demonstriert und Straßen blockiert hatten. Viele AfD-Leute waren stundenlang nicht durchgekommen. Der Parteitag hatte mit zwei Stunden Verspätung begonnen.
Weidel teilte in alle Richtungen aus; sie trat deutlich selbstbewusster auf als in ihrem Live-Gespräch mit Musk auf X am Donnerstagabend; über dessen Verlauf hatten einige AfD-Leute seitdem schon reichlich gelästert. Das ändert allerdings nichts daran, dass sie das Gespräch an sich für nützlich halten. Hauptsache, ein Superpromi steht zur AfD.
„Dann heißt es eben Remigration“
Ihren innerparteilichen Kritikern gab Weidel beim Thema Migrationspolitik Zucker. Man müsse die Grenzen dicht machen und Rückführungen im großen Stil durchführen. „Wenn es dann Remigration heißen soll, dann heißt es eben Remigration.“ Diesen Ausdruck hatte sie lange vermieden, aus Sorge, dass die Wähler ihn mit Zielen verbinden könnten, die die AfD-Führung nicht ihre Ziele nennt. Gerade das rechtsextreme Vorfeld und Parteifreunde aus ostdeutschen Landesverbänden verwenden den Ausdruck gern.
Viel Redezeit verwendete Weidel darauf, die CDU als Heuchler darzustellen. Es handele sich um eine „Betrügerpartei“. Bundeskanzlerin Angela Merkel habe Deutschland auf den falschen Kurs gebracht, und der jetzige Vorsitzende Friedrich Merz setze das fort. Weidel kündigte an, sämtliche Subventionen und Förderprogramme für den Klimaschutz abschaffen zu wollen und das Erneuerbare-Energien-Gesetz abzuwickeln. „Wenn wir am Ruder sind, reißen wir alle Windkraftwerke nieder. Nieder mit diesen Windmühlen der Schande!“, rief die AfD-Vorsitzende.
Weidels Rede wurde mit stehenden Beifall quittiert, Mitglieder des Bundesvorstands umarmten sie, ihr Ko-Vorsitzender Tino Chrupalla, der sie zuvor schon als nächste Bundeskanzlerin vorgestellt hatte, drückte ihr einen Blumenstrauß in die Hand, der AfD-Ehrenvorsitzende Alexander Gauland stand Arm in Arm mit ihr. Ein AfD-Landtagsabgeordneter aus dem rechtsextremen Flügel der AfD sagte der F.A.Z. anschließend, Weidel habe soeben eine ihrer besten Reden überhaupt gehalten.
Les délégués ont continué à arriver dans la salle des événements au cours de l’après-midi. « Je n’arrive pas à croire que nous en sommes là maintenant », a crié une femme. Les opposants au parti avaient temporairement bloqué les routes d’accès depuis le petit matin et la police était présente à grande échelle. A l’heure prévue du début de la conférence du parti, seule une fraction des délégués était présente dans la salle. De nombreux journalistes accrédités, dont certains avaient quitté deux heures plus tôt leurs hôtels à quinze kilomètres de là, étaient également toujours debout à l’extérieur.
Affrontements entre policiers et manifestants
Des milliers de manifestants étaient à Riesa ; Six policiers ont été légèrement blessés lors d’affrontements avec la police. Dans l’après-midi, la police avait enregistré 34 délits. Il fait notamment l’objet d’une enquête pour coups et blessures, voies de fait contre des agents des forces de l’ordre, contrainte et dégradations matérielles, précise le communiqué.
Selon son parti, Nam Duy Nguyen, député du parti de La Gauche au Parlement du Land de Saxe, a été battu jusqu’à perdre connaissance par un policier. Il voyageait en tant qu’« observateur parlementaire » et son gilet de haute visibilité et sa carte d’identité l’identifiaient comme tel. Il s’est toujours comporté paisiblement. Le leader de gauche Jan van Aken a annoncé qu’il porterait plainte contre les responsables responsables. Un porte-parole de la police de Dresde a déclaré qu’elle avait entendu parler de l’incident et qu’elle enquêtait.
Après avoir choisi son candidat à la chancellerie, le parti souhaite également adopter son programme électoral lors de la conférence de deux jours. Le débat sur le programme a commencé samedi après-midi. Une certaine controverse était attendue. Une proposition du leader de l’AfD de Thuringe, Björn Höcke, avait déjà fait débat : il souhaite abolir en grande partie les infractions pénales liées à l’incitation à la haine ou à l’utilisation de plaques d’immatriculation anticonstitutionnelles. Des débats émotionnels étaient également attendus concernant le droit à l’avortement.
La conférence du parti a mis une autre question importante à l’ordre du jour ; mais les discussions approfondies sur le programme signifiaient qu’il n’avait pas encore été décidé samedi après-midi. La question est de savoir si l’organisation de jeunesse du parti, Junge Alternative (JA), doit être constituée en société ou continuer d’exister en tant qu’association propre comme auparavant. Le Conseil exécutif fédéral promeut l’intégration, mais des éléments radicaux du parti craignent que cela ne freine le JA, classé comme extrémiste de droite. L’intégration est considérée avec scepticisme, notamment dans les associations régionales de Bavière, de Brandebourg et de Thuringe.
