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Jean-Luc Mélenchon dénonce « l’échec » du PS, des Écologistes et du PCF après leur participation à une nouvelle réunion à Bercy

Jean-Luc Mélenchon dénonce « l’échec » du PS, des Écologistes et du PCF après leur participation à une nouvelle réunion à Bercy
Jean-Luc Mélenchon dénonce « l’échec » du PS, des Écologistes et du PCF après leur participation à une nouvelle réunion à Bercy
La secrétaire nationale du parti Écologistes, Marine Tondelier (à droite), et la présidente du groupe parlementaire écologiste et social, Cyrielle Chatelain (à gauche), s’adressent à la presse après avoir rencontré le ministre de l’Économie, Eric Lombard, et le ministre responsable des comptes publics, Amélie de Montchalin, à Paris, le 8 janvier 2025. BERTRAND GUAY / AFP

Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a répondu jeudi 9 janvier aux attaques de Jean-Luc Mélenchon. La veille, sur X, le leader de La insoumise avait accusé le PS, les écologistes et les communistes de “confiscation” pour avoir accepté de discuter du budget 2025 avec Bercy.

« Le tout ou rien qui reste est aujourd’hui le rien qui reste » a répondu M. Faure sur TF1, assumant de négocier avec le gouvernement dans le but de« arracher des victoires » pour les Français. “Ce n’est pas moi qui romps [avec l’alliance de gauche forgée aux législatives par le Nouveau Front populaire], it’s Jean-Luc Mélenchon”, a-t-il estimé, déplorant“intransigeance” et le« obsession présidentielle » du leader « rebelle ». “Nous n’avons pas de majorité” a rappelé le socialiste, ce qui justifie à ses yeux le « recherche de compromis ».

Quant à la censure du gouvernement à l’occasion de la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou, le 14 janvier, “on peut l’envisager, mais il faut voir s’il n’y a pas de bonnes raisons de ne pas censurer”a déclaré Olivier Faure, notamment dans la perspective où l’exécutif accepterait un « suspension » de la réforme des retraites de 2023 ainsi qu’un « conférence de financement » pour tracer les contours d’une réforme alternative. A ses yeux, du côté de Bercy, “il n’y a pas de veto”notamment concernant une nouvelle révision de l’âge de la retraite, « ce qui est déjà un changement en soi ».

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Priorité à la réforme des retraites

Mercredi, le ministre de l’Économie, Eric Lombard, et la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, ont reçu conjointement des représentants des Écologistes, du Parti communiste français (PCF) et du Parti socialiste (PS), pour discuter du budget 2025. . « Il n’y a absolument, à ce stade, rien de concluant »a déclaré M. Faure sur BFM- à l’issue de cette réunion conclue peu après 23 heures.

« Les discussions se limitaient à des sujets qui ne divisaient pas. L[es] question[s] central[s] les retraites, la justice fiscale et la fonction publique ont été reportées »a assuré à l’Agence - un socialiste, évoquant toutefois un « réunion utile et constructive » avec « les trois partis de gauche (…) bien autour de la table et alignés ».

Chez les écologistes, on note que“il y a encore beaucoup de travail à faire pour éviter la censure”. « L’abrogation de la réforme des retraites est une condition nécessaire »a déclaré Marine Tondelier, la leader des Écologistes, qui en attend aussi d’autres « des gestes forts » du gouvernement concernant les services publics, l’industrie, les écoles, la santé ou les revenus.

“Disrespect for our alliance”, castigates Mélenchon

La délégation communiste a également indiqué, mercredi après-midi, qu’elle souhaitait “en tête de télécabine” de ses revendications l’abrogation de la réforme des retraites. “Trouvez en tout cas un moyen de suspendre la mesure de l’âge”a expliqué le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. “Aujourd’hui, ce n’est pas oui, ce n’est pas non, c’est en discussion”a-t-il noté, indiquant l’intention de “mettre le pied” Dans “cette porte entrouverte”.

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La France insoumise (LFI) n’a pas souhaité participer aux rencontres organisées par Bercy. « Cette façon de négocier dans le dos du NFP [Nouveau Front populaire] et contre son programme est un acte de manque total de respect pour notre alliance »a écrit M. Mélenchon sur X. “La petite gauche traditionnelle n’a rien à offrir et ses négociateurs sont ridiculement serviles”il a ajouté.

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“Aucun accord de non-censure de la part du PS et [des Ecologistes] ne nous concernera jamais »a insisté le chef des « rebelles ». Le président (LFI) de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel, est néanmoins attendu jeudi pour une réunion avec les ministres.

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Edouard Philippe prêt à accepter un “un peu moins” “d’effort”

De son côté, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, président du parti Horizons, membre de la coalition présidentielle, s’est dit prêt, mercredi soir sur France 2, à accepter un ” effort ” budgétaire “un peu moins”. “Je vois qu’il y a un avantage et un intérêt pour le pays à maintenir cette stabilité politique et à ne pas avoir une seconde motion de censure sur un deuxième projet de loi de finances”en assouplissant l’objectif initial de déficit pour cette année de 5% à 5,4% du produit intérieur brut.

Interrogé sur une éventuelle suspension de la réforme des retraites, M. Philippe a estimé qu’il s’agissait d’un “mauvaise idée”. « Je suis en tout cas très convaincu que ce n’est pas le bon instrument. Mais je comprends que le gouvernement doit écouter tout le monde et essayer de construire quelque chose. »a-t-il ajouté au lendemain de sa rencontre à Bercy avec les ministres. “Je n’ai pas les obsessions d’un comptable, j’ai des obsessions pour la souveraineté, l’autorité de l’Etat et l’indépendance de la France”il a ajouté.

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Le Monde avec l’AFP

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