Ce mardi, le pays commémorera les dix ans de l’attentat terroriste qui a frappé Charlie Hebdo.
Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi, deux terroristes islamistes armés de kalachnikovs, assassinaient douze personnes, dont Charb, directeur éditorial, et les caricaturistes Cabu et Wolinski.
Dans le quartier du journal, les habitants, encore traumatisés par le drame, y pensent chaque jour.
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Dix ans après l’attentat contre Charlie Hebdo
Le 7 janvier 2015, douze personnes ont été tuées dans l’attentat contre l’hebdomadaire Charlie Hebdo par les frères Kouachi, des Français ayant prêté allégeance à Al-Qaïda. Parmi eux, huit membres de la rédaction, les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris et le correcteur Mustapha Ourrad.
Dix ans plus tard, Bruno conservait des photos de sa rue. Et le souvenir de l’attentat contre Charlie Hebdo, survenu à quelques mètres de son appartement : “Je ne les ai pas vus, mais d’un autre côté, j’ai tout entendu” dit-il, dans le sujet de 13 heures en tête de cet article, se souvenant du gardien de son immeuble, “prosterné, à terre”, avec un résident”, lui disant de ne pas sortir à cause des coups de feu.
A la veille du dixième anniversaire de l’attentat qui a décimé la rédaction de l’hebdomadaire, il n’est pas facile pour les riverains de parler de cette attaque. À l’époque, Argentina était gardien d’immeuble dans le quartier. Dix ans plus tard, elle y pense encore : “C’était la guerre, c’était vraiment la guerre”a-t-il déclaré à TF1. « Des tirs, des cris… c’était énorme. »
Un quartier « très bloqué » depuis un bon moment
Quatre mois plus tard, Christophe Segura reprend le théâtre « Comédie Bastille », situé dans le 11e arrondissement, juste en face de l’ancienne rédaction du journal satirique. Selon lui, il a fallu du temps avant que le quartier trouve ses marques : “Il était encore très bloqué pendant un bon moment” notamment par la police et “Des spectateurs qui étaient là pour voir où cette tragédie s’est produite.”
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Outre ces 12 victimes, le lendemain, à Montrouge, une policière, Clarissa Jean-Philippe, a été assassinée par un autre terroriste qui avait également tué quatre personnes de confession juive à l’Hypercacher, le 9 janvier 2015.
