Nadine Yousif
Reportage de Toronto
Source des images, ReutersLa décision apparente de Justin Trudeau de se retirer – qui n’a pas encore été confirmée – marque la fin de semaines de spéculations sur son avenir politique, alors que sa popularité auprès de ses pairs et du public a chuté.
Trudeau, qui est premier ministre depuis neuf ans, était sous la pression des membres de son propre parti pour qu’il démissionne depuis l’été, après que les libéraux ont subi une défaite historique lors d’une élection partielle à Toronto face à leurs rivaux conservateurs.
Il est également en retard dans les sondages. En décembre, seulement 22 % des Canadiens ont déclaré qu’ils approuvaient son leadership., externe – le plus bas depuis son arrivée au pouvoir en 2015.
Pendant ce temps, Pierre Poilievre, le chef du Parti conservateur du Canada, a près de 24 points d’avance sur Trudeau, signalant la possibilité d’une défaite majeure pour les libéraux aux prochaines élections canadiennes.
Bien que le Canada ait un système multipartite, seuls les conservateurs et les libéraux ont réussi à former un gouvernement.
Trudeau a déjà indiqué son intention de se présenter comme chef libéral aux prochaines élections canadiennes, qui doivent avoir lieu au plus tard le 20 octobre.
Mais après la démission de sa principale ministre Chrystia Freeland en décembre, en raison d’un désaccord entre elle et Trudeau, la pression s’est accrue au sein de son propre parti sur le premier ministre pour qu’il démissionne.
« Il se fait des illusions s’il pense que nous pouvons continuer ainsi », a déclaré le député du Nouveau-Brunswick Wayne Long aux journalistes avant les vacances de Noël.
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