Rome-Latiumreport de la 19ème journée de Serie A, le match s’est terminé sur le score de 2-0, grâce aux buts de Pellegrini et Saelemaekers. Avec ce résultat, les Giallorossi trouvent un succès qui pourrait représenter le tournant de la saison après un début de championnat cauchemardesque ; un coup dur à avaler pour les Biancocelesti, qui doivent encore faire un pas pour vraiment se croire géniaux.
Les bulletins de ROME
SVILAR 6,5 – L’administration ordinaire ne lui fait pas peur, ni entre les poteaux ni balle au pied. A cette solidité, comme d’habitude, on ajoute toujours la grande intervention.
MANCINI 6,5 – Fièrement agressif, il mange les chevilles de Zaccagnin, l’éloignant de son carrelage. Toujours ponctuel même en gardant la surface de réparation : un derby autoritaire, face à la tête droite.
HUMMELS 7 – Plus le temps passe, plus son exclusion constante lors de la gestion technique précédente devient inexplicable. La classe et la personnalité de l’Allemand sont une denrée très rare, tout comme sa capacité à lire. Un joueur somptueux, immuable, irremplaçable.
NDICKA 6 – Quelques problèmes en plus que d’habitude, surtout lorsqu’il est appelé à manipuler le ballon. Cependant, quelques erreurs dans le dégagement n’ont pas terni un bon jeu défensif, dans lequel il a réussi à faire face à diverses situations épineuses.
SAELEMAEKERS 7.5 – Il a également ajouté un sens aigu du but à un répertoire déjà vaste. Le Belge y a pris goût, toujours au pointage et profitant d’un match joué avec son assiduité et son énergie habituelles. Un joker très précieux, qu’il faut acheter au plus vite.
À partir de 67′ EL SHAARAWY 6 – Quelques dollars en plein champ, combinés à la précieuse contribution habituelle en phase de retraite. Sa demi-heure est un pur sacrifice.
KONE 7.5 – Il transporte Guendouzi et Rovella avec un naturel surprenant, imposant à volonté son rythme et son physique arrogant à ses adversaires. Quand il le veut, vous ne l’arrêtez tout simplement pas. Milieu de terrain international, qui va bientôt se retrouver sur l’orbite des plus grands clubs européens.
PAREDES 6,5 – Toujours précis même sous pression, il joue toujours la tête haute, traçant des traces verticales exploitées à la perfection par ses coéquipiers. Ranieri l’a également revitalisé, lui redonnant le sentiment d’être important et se retrouvant un réalisateur parfois éclairé.
ANGELINO 6.5 – En attaque, on le voit souvent et volontiers, même si la Roma trouve un terrain plus fertile sur le flanc opposé. Défensivement, cependant, il est presque parfait, même en face-à-face. Où il a subi ce match sur le plan physique et pourtant il n’a jamais eu de difficulté.
PELLEGRINI 7 – Un but qui pèse comme un rocher, dans un match qui pour un joueur avec du sang Giallorossi ne sera jamais comme les autres. Titulaire surprise, il a transformé son dernier recours en une soirée de pure extase, inscrivant un beau but et retrouvant enfin le caractère qui lui manquait ces derniers mois. Sa nuit a le goût d’un doux et doux redémarrage : le meilleur des nouveaux départs.
À partir de 67′ PISILLI 6 – La Roma a déjà arrêté d’attaquer depuis un moment, il se limite à maintenir le seuil de concentration élevé, donnant ainsi un bon coup de main à son équipe.
DYBALA 6.5 – Il a le droit d’offenser quand, comment et où il veut, mais il n’oublie pas non plus sa louable ponctualité en prêtant main-forte en phase défensive. Si vous le faites courir avec parcimonie et le gérez physiquement, vous obtenez un joueur avec une lumière différente, dangereux à chaque fois qu’il a le ballon aux pieds.
À partir de 74′ BALDANZI 6 – Un quart d’heure de pure envie, au cours duquel il fait effectivement office de défenseur supplémentaire, contribuant largement à préserver le résultat final.
DOVBYK 6 – Sa banque parfaite donne lieu à l’action qui conduit au doublé de Saelemaekers. Il apprend peu à peu également à sortir de la surface de réparation, une caractéristique clé dans un championnat dans lequel il sera contraint de passer des matches entiers hors de la surface. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire en termes d’agressivité.
Par 74′ SHOMURODOV 6 – Il a enregistré quelques précieux ballons détenus dans le milieu offensif dans le dernier quart d’heure.
Annexe RANIERI 7 – Sa Roma a attaqué le derby, clôturant efficacement le match après un bon quart d’heure et se limitant ensuite à gérer le résultat. Il a réveillé la fierté et l’amour-propre dans cette équipe, c’est-à-dire qu’il l’a revitalisée : il est tard pour penser aux objectifs, mais maintenant l’avenir sourit certainement davantage.
Saelemaekers célèbre le but à Roma-Lazio – Serie A 2024/2025
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Bulletins du LAZIO
PROVÉDEL 5.5 – Le dégagement défectueux de Saelemaekers à 2-0 lui a coûté une passe dans un match globalement positif. Il ne peut rien faire contre la perle de Pellegrini.
MARUSIC 5.5 – Il n’est pas et ne sera jamais un bon orateur et parfois ce manque de finesse impacte la phase d’actualité de l’action offensive. La course et le dévouement sont là, mais de ce côté-là avec un joueur supérieur, l’impression est que la Lazio aurait pu avoir un impact bien plus important.
À partir de 79′ LAZZARI sv – Pas jugeable.
GILA 5,5 – Beaucoup trop peu scrupuleux en prenant le relais direct au milieu de terrain, il laisse trop d’espace derrière lui permettant aux attaquants adverses d’affluer en nombre dans le milieu offensif. Il paie pour un départ négatif, qui annule de fait une performance croissante.
ROMAGNES 5.5 – Au fil des minutes, il s’est éloigné de Dovbyk, ne lui permettant jamais de s’approcher de la surface de réparation adverse. Cependant, dans diverses circonstances, il semble incertain et chancelant entre les lignes. Mauvais pour Dovbyk lors du 2-0.
TAVARES 5.5 – Il pousse par phases alternées et quand il le fait, des dangers surgissent certainement. Cependant, il laisse derrière lui d’authentiques gouffres, Saelemaekers et Dybala le remerciant. En revanche, c’est en fait un attaquant supplémentaire et ce manque d’équilibre doit être accepté, même si dans ce match en particulier cela a coûté quelque chose à la Lazio.
De ’89’ PELLEGRINI sv – Pas jugeable.
DELE-BASHIRU 5 – Cette fois, la décision de Baroni ne porte pas ses fruits. Il erre sans but au milieu du terrain, constamment en retard sur la piste de possession des Giallorossi qu’il ne parvient jamais à nettoyer. Une belle action personnelle est le seul signe d’une mauvaise première fois.
Dal 45′ DIA 5.5 – Son impact est tangible en début de seconde période, moment de l’effort offensif maximal déployé par son équipe. Mais il meurt bientôt, comme le reste de ses compagnons.
ROVELLA 5 – En fait, il passe tout le match à courir après Koné, sans jamais trouver le moment de réorganiser ses idées et d’ajouter quelque chose de plus à la phase de possession. Les Français l’accablent, lui font perdre des références et salissent aussi de temps en temps ses géométries. Un écheveau dont il ne trouve jamais la clé.
GUENDOUZI 5,5 – Son coéquipier national et ami Koné remporte le duel de distance par détachement, le surclassant tant en qualité qu’en dynamisme. Il ne parvient pas à laisser sa marque sur le match dans les deux phases, soulignant plutôt quelques limites trop nombreuses dans la gestion du ballon.
ISAKSEN 4.5 – Justement dans le derby, sa pire version. Doux, imprécis, presque apathique dans une soirée où les meilleurs s’exaltent habituellement. Quelques dribbles occasionnels ne peuvent pas suffire, surtout si votre équipe est en difficulté : le remplacement à la mi-temps est plus que nécessaire.
Dal 45′ TCHAOUNA 6 – Son entrée donne de la vivacité à l’attaque biancoceleste. Parfois, il est un peu décousu, mais il se crée une excellente opportunité et globalement, dans certaines circonstances, inquiète l’arrière-garde des Giallorossi.
CASTELLANOS 5,5 – Le seul parmi les attaquants de la Lazio à créer une véritable appréhension dans la surface de réparation. Il frappe et se bat comme un lion blessé, secouant l’équipe au moment de souffrance maximale et essayant de la prendre sur ses épaules au niveau de sa personnalité. L’insuffisance vient du carton rouge direct à la fin, conséquence du théâtre habituel avec une bagarre dont il est le protagoniste.
ZACCAGNI 5 – Une ombre de lui-même, dans un match où il avait souvent fait la différence. Cette fois, la cage de Giallorossi et surtout l’attention particulière de Mancini le déstabilisent, le conduisant bientôt à s’énerver et à s’éloigner de la manœuvre offensive, dont il n’est jamais le protagoniste.
Dall’89’ NOSLIN sv – Pas jugeable.
Annexe BARONI 5 – Sa machine presque parfaite paie pour l’approche terrible habituelle des matchs et se retrouve bientôt plus encombrée que d’habitude. Le premier tour est toujours super, mais il nous faut plus de maturité pour continuer à rester là-haut. Cette défaite devra l’aider, lui et sa famille, à grandir.
Ranieri : “La Lazio joue en pilote automatique, mais le derby est une autre histoire”
Crédit vidéo : Eurosport