Que vont devenir les 103 salariés de Marineland, qui employait également de nombreux prestataires de services et occupait plus de 500 emplois saisonniers ?
« L’avenir des salariés reste notre priorité, a assuré Marineland en annonçant, il y a un mois, sa fermeture ce dimanche. Nous négocierons avec les partenaires sociaux sur les conséquences sociales de ce projet de fermeture. Tout sera mis en œuvre dans ce cadre pour trouver une solution personnalisée et individualisée pour chaque collaborateur concerné.» a ajouté la direction du parc.
Cela n’a pas suffi à rassurer les salariés inquiets, même si beaucoup ont l’impression d’être en sursis depuis plusieurs années déjà. « Nous attendons notre lettre », a confié l’un d’eux.
4 000 animaux
Certains employés, notamment ceux qui s’occupent des animaux, sont temporairement épargnés, le temps qu’une solution durable soit trouvée pour les 4.000 dauphins, orques, requins, otaries, flamants roses de Cuba, tortues et manchots, qui peuplent le parc. La France n’a pas encore donné son accord pour le transfert des orques notamment (1).
« Dans le cas d’un transfert à l’étranger, l’autorité administrative ne peut autoriser l’exportation si les animaux risquent d’être utilisés à des fins principalement commerciales »A statué le 31 décembre, le Conseil d’Etat, contacté par l’association C’est Assez.
Si ce transfert est envisagé au sein de l’Union européenne, « l’autorité administrative doit prendre en compte le respect du bien-être animal et les interdictions de vente et d’exposition de cétacés à des fins commerciales »a ajouté le tribunal.
Quant au site, situé au bord de la Brague, entre Antibes-Juan-les-Pins et Biot, il doit rester un parc ludique, comme l’exige le PLU (plan local d’urbanisme) en vigueur dans cette zone.
1. “Le bien-être de Wikie et Keijo est notre priorité”, indique Agnès Pannier-Runacher, dans un entretien au Parisien.