Trois policiers impliqués dans la mort de Cédric Chouviat en janvier 2020 seront jugés pour homicide involontaire. Le livreur a répété qu’il étouffait lors de son interpellation, au cours de laquelle il a été plaqué au sol. Pour la famille de la victime, la qualification d’homicide involontaire est une violence supplémentaire.
Cédric Chouviat avait a crié neuf fois « J’étouffe » avant de mourir à l’hôpital deux jours après son contrôle policier. De leur côté, les trois policiers mis en examen demandent l’abandon des poursuites. Christian Chouviat, invité de RTL vendredi 3 janvier, a rappelé que son fils est mort « par étouffement » et par « écrasement du larynx ».
“Nous espérons que le jugement portera ses fruits”, a indiqué le père de Cédric Chouviat qui a jugé que la qualification de violences policières n’ayant pas entraîné de décès était un “scandale”. “A mes yeux, Michaël Perez n’avait qu’une seule intention, celle d’aller jusqu’au bout de son acte”, a-t-il argumenté.
« Il l’a étranglé jusqu’au bout, il ne s’est jamais arrêté même si Cédric a dit neuf fois ‘j’étouffe'”, a ajouté le père de la victime, qui ne comprend pas la demande de non-lieu de la police.
Le la qualification d’homicide involontaire est un « scandale » selon Christian Chouviat, qui a regretté que la policière Laura Jouve, impliquée, ne soit plus poursuivie. « Tous les policiers en France ne sont pas des criminels […] mais il y a de la vermine », a-t-il assuré. « Nous exigeons que justice soit faite pour toutes les violences policières »a conclu le père de Cédric Chouviat.
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