Ce résultat confirme la tendance observée dès mi-2024², puisque la France affichait déjà un export net record au premier semestre avec 43 TWh (contre 18 TWh pour la même période en 2023). Les exportations ont été particulièrement élevées durant les mois de mai et juillet, avec un nouveau record mensuel atteint en mai (9,2 TWh), le précédent record datant de juillet 2014 (7,9 TWh).
A titre de comparaison, le solde annuel de la France avait atteint 50,1 TWh à destination des exportations en 2023. Cette valeur, proche de la moyenne des années précédentes (environ 55 TWh/an d’exportations nettes en moyenne sur la période 1990-2022), reflétait déjà le nette amélioration de la disponibilité des capacités de production françaises après une année 2022 marquée, pour la première fois depuis 1980, par un solde importateur net (16,5 TWh).
En 2024, ce nouveau record d’exportation nette d’électricité est le résultat de la reprise significative de la production nucléaire française, de la poursuite du développement des productions renouvelables (éolien et solaire) ainsi que de l’abondance de la production hydroélectrique. Alors que la consommation électrique française reste faible, dans la tendance baissière des 10 dernières années sous l’effet d’une meilleure efficacité énergétique des équipements, renforcée par la hausse des prix et les actions de sobriété mises en place en 2022 et maintenues depuis par les Français. .
Les données définitives de consommation, corrigées des aléas climatiques, seront publiées en février par RTE, dans son Bilan national de l’électricité 2024.
Majoritairement bas carbone et compétitive sur les marchés, la production électrique française est fréquemment utilisée pour alimenter la consommation européenne. Cette situation démontre concrètement le rôle positif des échanges d’électricité au niveau européen pour la balance commerciale française, l’optimisation du fonctionnement du système électrique au profit du consommateur (bénéficier de l’électricité la moins chère disponible et renforcer la sécurité d’approvisionnement) et la l’environnement (bénéficier de l’électricité la moins émettrice de CO₂).
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