« Bonne année du Théâtre La Fenice au monde entier » : c’est le chef d’orchestre anglais Daniel Harding qui lui a souhaité un joyeux anniversaire, en direct à la télévision de Rai 1, à la fin du traditionnel concert du Nouvel An, qui en est à sa vingtième année. -deuxième édition. Aux côtés du maestro Harding, lors du cinquième réveillon du Nouvel An vénitien, sur scène, acclamés par le public, les deux solistes, la soprano Mariangela Sicilia et le ténor Francesco Demuro.
Le triomphe de l’Orchestre et du Chœur de la Fenice, impeccables dans leur interprétation magistrale des pièces, s’est accompagné du toast le plus célèbre de l’histoire de l’opéra, « Libiam ne’ please calici » de la « Traviata » de Giuseppe Verdi, culminant avec un feu d’artifice. afficher. Six bonnes minutes d’applaudissements ont été accordées par le public à la fin du concert à Harding, Sicilia, Demuro et aux musiciens de l’orchestre.
Le programme musical s’est ouvert avec l’interprétation de la Symphonie no. 5 en do mineur op. 67 de Ludwig van Beethoven, suivi d’une série d’airs et de passages choraux du répertoire lyrique le plus apprécié, de « Va, pensiero, sull’ali dorate » de « Nabucco » de Verdi au « Padre Augusto » de « Turandot » de Giacomo Puccini. Lors de la retransmission télévisée en direct, les images en direct du concert étaient entrecoupées des chorégraphies créées pour l’occasion par Marcos Morau pour les artistes de l’Aterballetto. Au programme également la symphonie de « Gazza ladra » de Gioacchino Rossini, le chœur de Ruggero Leoncavallo tiré de « Pagliacci » « Din, don, trova vespero » ; les chansons de Puccini, interprétées respectivement par le ténor et la soprano, « Recondita armonia » de « Tosca » et « Donde lieta exit » de « Bohème » ; les pièces instrumentales de l’intermezzo des « Quatro rusteghi » d’Ermanno Wolf-Ferrari et la « Farandole » de la deuxième suite de « l’Arlésienne » de George Bizet. Enfin, deux grands classiques du répertoire mélodramatique ont été proposés, une nouvelle fois interprétés par la soprano et le ténor, « Je veux vivre dans le rêve » de « Roméo et Juliette » de Charles Gounod et « Nessun dorma » de Puccini.
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