LOUISE DELMOTTE / AFP
Emmanuel Macron photographié au Salon du Made in France à Paris le 26 octobre (illustration)
POLITIQUE – Ils ont saisi l’occasion. Plusieurs personnalités de gauche ont proposé leurs idées après la diffusion, ce mardi 31 décembre, des vœux d’Emmanuel Macron pour 2025, au cours desquels il a affirmé qu’il demanderait aux Français de “trancher” de la « sujets déterminants » durant cette nouvelle année.
Très vite, cette annonce a été perçue comme les prémisses d’un futur référendum ou d’une convention citoyenne. Le chef de l’Etat n’a cependant pas précisé sur quels sujets il souhaitait consulter les Français, la gauche a donc mis sur la table ses propres idées… qui ne risquent pas de plaire au président.
“Puisqu’Emmanuel Macron annonce vouloir recourir au référendum, qu’il commence par un référendum sur les retraites”a tweeté l’écologiste Sandrine Rousseau, en référence à cette réforme adoptée péniblement fin 2023 et qu’une partie de la classe politique veut au moins modifier, au mieux abolir.
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Réforme des retraites, rester au pouvoir ou pas…
La députée LFI Gabrielle Cathala a eu la même idée, souhaitant «l’abrogation de la retraite à 64 ans». Idem pour son collègue de Génération.s, Tristan Lahais : «Puisqu’il annonce, sans le dire explicitement, qu’il veut recourir au référendum, que le président l’organise sur la réforme des retraites. »
D’autres sont plus radicaux et exigent simplement que le référendum porte sur son départ (ou non) de l’Elysée avant la fin de son mandat en 2027. « Le président de la République, responsable du chaos politique, économique et social, annonce qu’il consultera les Français en 2025 afin de régler certains dossiers. Le premier référendum devra porter sur son maintien ou non au pouvoir. Il faut qu’il parte, et vite ! »a écrit la vice-présidente LFI de l’Assemblée nationale Nadège Abomangoli. « Le premier « sujet déterminant » pour « décider » est celui de son départ »a également jugé son collègue insoumis Bastien Lachaud.
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De son côté, Alexis Corbière ne veut pas entendre parler de référendum, outil constitutionnel déjà évoqué à plusieurs reprises par Emmanuel Macron mais finalement jamais utilisé depuis 2017. “Le référendum qu’il propose est antidémocratique puisqu’il sera le seul à rédiger la question”, salut l’ex-LFI.
Jugé responsable de la crise politique qui s’installe dans le pays depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin, Emmanuel Macron est appelé à la démission par de nombreuses personnalités de La France insoumise au Rassemblement national. Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen préparent même déjà une élection présidentielle anticipée. Mais Emmanuel Macron s’est montré ferme : il ne compte pas quitter le pouvoir avant la fin de son mandat.
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