Titre restaurant, retraite, ticket de métro, prix du timbre… Ce qui change au 1er janvier 2025

Titre restaurant, retraite, ticket de métro, prix du timbre… Ce qui change au 1er janvier 2025
Titre restaurant, retraite, ticket de métro, prix du timbre… Ce qui change au 1er janvier 2025

Alors que l’on s’apprête à dire « au revoir » à l’année 2024, la nouvelle année 2025 arrive avec son lot de changements. Transports, santé, épargne… Plusieurs secteurs sont concernés par l’évolution des règles qu’il est important de connaître. Certains vous sont favorables, d’autres moins. Voici un résumé.

Limitation des titres-restaurant au supermarché

La censure du gouvernement de Michel Barnier a empêché le vote du texte accordant une dérogation au recours aux titres-restaurant le 31 décembre. Il ne sera donc plus possible d’acheter des pâtes, du lait ou encore des œufs avec des titres-restaurant délivrés par l’employeur dans un supermarché de 1er janvier. Leur utilisation sera limitée aux plats préparés, salades, sandwichs et autres produits directement consommables.

VidéoCe qui change par rapport à janvier 2025

Généralisation de l’obligation de quinze heures d’activités pour le RSA

Les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), automatiquement inscrits à Travail, devront fournir davantage d’informations sur leur situation. Ils devront passer un entretien et signer un contrat de travail pour effectuer entre 15 et 20 heures d’activités hebdomadaires, formation et stage inclus, bénévolat exclu. Le non-respect des horaires d’activité pourra entraîner la suspension du versement du RSA.

Revalorisation des pensions de retraite

Au 1er janvier, toutes les pensions de retraite augmenteront de 2,2% pour s’aligner sur l’inflation, soit une hausse de 18 euros en moyenne. Toutefois, cette réévaluation ne sera perceptible qu’en février, puisqu’il y a un mois de différence. Il en sera de même pour l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).

Un nouveau vaccin obligatoire pour les nourrissons

Afin de mieux protéger les nourrissons contre les infections à méningocoques ACWY et B, rares mais en augmentation ces dernières années, leur vaccination devient obligatoire à compter du 1er janvier 2025. Elle remplacera la vaccination contre le méningocoque C, déjà obligatoire, et la vaccination contre le méningocoque B, ainsi jusqu’à présent seulement fortement recommandé.

Le carnet de santé fait peau neuve

Support essentiel au suivi de la santé de l’enfant et au dialogue régulier entre les professionnels de santé et les familles, le carnet de santé est régulièrement mis à jour et enrichi. En 2025, il fera peau neuve pour prendre en compte les nouvelles recommandations sanitaires et les évolutions sociétales.

Les parents pourront y trouver des conseils pour élever leur enfant sans violence, des tableaux sur l’introduction de l’alimentation, des conseils sur le sommeil ou encore des repères pour détecter les troubles neurodéveloppementaux. Un nouvel examen est également rendu obligatoire à l’âge de 6 ans pour « renforcer la prévention à l’heure où la majorité des enfants entrent à l’école primaire, notamment en matière de dépistage sensoriel et de troubles du développement ».

Interdiction de louer des logements classés G

Les logements bénéficiant d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) classé G seront interdits de location à partir du 1er janvier. Toutes les nouvelles signatures de bail, ainsi que les renouvellements de contrats en cours de location d’une résidence principale sont concernés. Suivront les logements classés F en 2028 et ceux classés E en 2034. Attention, les DPE réalisés avant le 30 juin 2021 ne seront plus valables.

Le plan épargne logement à 1,75%

Le taux d’intérêt nominal annuel de la rémunération des plans d’épargne logement (PEL) ouverts à compter du 1er janvier 2025 baisse d’un demi-point à 1,75%. Le taux de ce produit d’épargne réglementé, destiné à permettre la réalisation d’un projet immobilier, est déterminé dès l’ouverture du compte et reste le même pendant toute sa durée de vie.

Le prix du timbre augmente encore

Les tarifs postaux des lettres et colis sont révisés à la hausse de 6,8%, dont une hausse de 7,8% pour la lettre verte, qui s’élève à 1,39 euro, contre 1,29 jusqu’ici. Les tarifs du service postal universel, qui garantit notamment une livraison six jours sur sept et des tarifs abordables pour les envois les plus courants, avaient augmenté de 8,3 % en moyenne début 2024. En deux ans, le timbre vert en prend donc 19.8 %.

Les clients du service de timbres en ligne, à imprimer chez eux, paieront 1,35 euros pour une lettre verte. Le cachet rouge, réservé à l’envoi de lettres prioritaires, est supprimé depuis deux ans. Pour envoyer une lettre à J+1, elle a été remplacée par la e-lettre rouge.

Un ticket unique métro-train-RER à 2,50 euros

C’est LE grand bouleversement pour les usagers des transports en commun en Île-de-France. Dites adieu aux billets origine-destination et accueillez le tarif simplifié. Il n’existe que deux formules tarifaires pour un ticket simple : 2,50 euros pour un ticket de métro, RER, Transilien quelle que soit votre destination, ou 2 euros pour un ticket de bus ou de tram (hors T11, T12 et T13).

De leur côté, les abonnements hebdomadaires, mensuels ou annuels connaîtront une hausse de 2,8%, ce qui porte le coût mensuel d’un pass Navigo à 88,80 euros, contre 976,80 euros en forfait annuel.

Véhicules Crit’Air 3 interdits en zone à faibles émissions

Ces véhicules essence (avant 2006) et diesel (avant 2011) n’auront plus le droit de circuler dans la zone à faibles émissions (ZFE) d’Île-de-France, délimitée par l’A 86. Cela concerne un demi-million de voitures. Dès début janvier, certaines catégories professionnelles mais aussi les particuliers pourront demander une dérogation en ligne pour continuer à utiliser leur ancien véhicule dans la métropole. Une liste de 22 catégories a été officialisée par le conseil métropolitain.

Fin du système Pinel

Le dispositif Pinel, avantage fiscal accordé aux investisseurs qui louent leur logement à des conditions préférentielles, disparaît après dix ans d’existence. La Cour des comptes a estimé que « la contrepartie de près de 40 ans d’incitations fiscales à l’investissement locatif a créé une forme de dépendance des promoteurs-constructeurs à l’égard de ces mesures ». De nouvelles aides destinées aux personnes morales qui construisent ces logements devraient prendre le relais.

La taxe de séjour augmente en Île-de-France

La loi de finances pour 2024 a instauré une nouvelle taxe complémentaire à la taxe de séjour au profit d’Île-de-France Mobilités. Cela représente 200% de la taxe de séjour. Elle concerne Paris ainsi que les communes et communautés de communes de la région Île-de-France.

Concrètement, cela signifie que le prix de base sera désormais majoré de trois taxes : la taxe départementale de 10 %, la taxe régionale de 15 % et la taxe IDFM de 200 %. Son montant varie toutefois selon le type de logement. Pour un hôtel 1 étoile ou une chambre d’hôtes, le montant sera de 2,80 euros par personne et par nuit.

Mettre en place un partage de valeur pour les petites entreprises

Jusqu’à présent, seules les entreprises de plus de 50 salariés étaient tenues de redistribuer une partie de leurs bénéfices à leurs salariés au travers d’un accord de participation. Cette obligation sera étendue à partir du 1er janvier aux plus petites entreprises. Celles qui comptent entre 11 et 49 salariés, et qui ont réalisé un bénéfice net fiscal d’au moins 1% de leur chiffre d’affaires sur les trois dernières années, devront mettre en place un système de partage de la valeur.

 
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