La situation épidémiologique du mpox en Afrique reste « particulièrement préoccupante », avec un nombre élevé de cas observés en République démocratique du Congo, au Burundi et en Ouganda, selon l’Organisation mondiale de la santé.
KINSHASA, 24 décembre (Xinhua) — La situation épidémiologique du mpox en Afrique reste « particulièrement préoccupante », avec un nombre élevé de cas observés en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi et en Ouganda, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). a déclaré lundi.
Selon le dernier rapport de l’OMS, au 15 décembre, l’Afrique comptait 13 769 cas confirmés dans 20 pays, dont 60 décès. Le pays le plus touché reste la RDC, avec 9 513 cas confirmés détectés.
Même si la RDC, l’épicentre de l’épidémie, a connu une tendance épidémique relativement stable ces dernières semaines, l’OMS a néanmoins averti que les tendances au plateau et à la baisse devaient être interprétées avec prudence, compte tenu des retards possibles dans les rapports.
La dernière épidémie est caractérisée par l’émergence et la propagation d’un variant plus dangereux mais mal compris, le clade 1b, détecté pour la première fois en RDC en septembre 2023. Des cas de cette souche du clade 1b ont depuis été signalés dans plusieurs pays, dont la Suède et la Thaïlande.
« L’expansion géographique du virus mpox clade 1b (MPXV) continue d’être signalée en dehors de la RDC », a déclaré l’OMS, notant que huit pays en dehors de l’Afrique ont détecté la souche.
La Mpox est une maladie virale causée par le virus de la variole du singe, qui comporte deux clades distincts, dont le clade 1b et le clade 2b, et peut être transmise aux humains par contact physique avec une personne infectieuse, des matériaux contaminés ou des animaux infectés.
“Il reste beaucoup à comprendre sur la transmissibilité et la durabilité de la transmission du clade 1b MPXV”, a déclaré l’OMS, qui a précisé plus tôt que le taux de mortalité du clade 1b MPXV était estimé à 3,6 pour cent, bien plus élevé que celui des souches précédentes. ■
