Un verdict, de l’émotion et de l’indignation. La cour d’assises spéciale de Paris a condamné les huit prévenus jugés, à des degrés divers, pour l’assassinat de Samuel Paty, poignardé puis décapité le 16 octobre 2020 par le terroriste islamiste Abdoullakh Anzorov.
Si tous les prévenus ont été condamnés à des peines de prison pour leur implication directe ou indirecte dans cette attaque, le verdict n’a pas été du goût de tout le monde.
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« Hier soir, sous nos yeux impuissants, un violent coup a été porté à l’État de droit par la cour d’assises spéciale de Paris dans le procès de l’attentat contre Samuel Paty. », commence-t-elle son message avant d’ajouter que « des innocents sont donc en prison, pendant de (très) longues années, car il fallait envoyer un signal politique fort ».
Mickaëlle Paty exfiltrated
Ce long message de Feïza Ben Mohamed a provoqué un tollé sur le réseau social. ” Comment avez-vous l’indécence d’écrire que « des innocents sont en prison » ? », répond un internaute.
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Après sept semaines d’audience, la cour d’assises spéciale de Paris, dans sa décision, « s’est efforcé de prendre en compte la gravité exceptionnelle des faits, concernant l’assassinat d’un enseignant sortant d’un collège par décapitation à l’aide d’une arme blanche » a déclaré le président du tribunal, Franck Zientara, sur un ton solennel.
Gaëlle Paty, l’une des deux sœurs du professeur, a confié qu’elle était « ému et soulagé ». « Entendre ce mot “coupable”, c’est ce dont j’avais besoin », lâche-t-elle.
Mickaëlle Paty a été exfiltrée au moment du prononcé des verdicts après qu’une des sœurs de l’un des accusés ait protesté contre la décision des juges et pointé du doigt Mickaëlle Paty.