Une pluie de critiques. Plusieurs élus de gauche ont souligné jeudi des propos attribués au journal. Le Monde à Emmanuel Macron sur la situation à l’hôpital, les qualifiant de « racistes ». Dans une enquête quotidienne reprenant des propos rapportés, le chef de l’État aurait déclaré, en 2023 à son alors ministre de la Santé Aurélien Rousseau, que « le problème des urgences dans ce pays, c’est qu’il est plein de Mamadou.
« Tous voilà : racisme, homophobie, sexisme »
« Ces propos racistes du président de la République, rapportés par le journal Le Monde, sont une insulte à la République. C’est une honte absolue. J’ai hâte qu’il parte», a écrit sur X le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, s’indignant comme de nombreux députés LFI.
Ces commentaires « sont racistes. Indubitablement. Ils sont accablants», a renchéri le sénateur communiste de Paris Ian Brossat sur le même réseau social. « Tout est permis : racisme, homophobie, sexisme. Le tout enfermé dans un palais doré, loin du regard des Français, à qui il fait la leçon à longueur de journée», a critiqué le député de la Somme François Ruffin, citant également d’autres peines attribuées au locataire de l’Elysée par cette enquête au long cours de le Monde.
“La cage folle”
Le quotidien assurait notamment mercredi que l’Elysée avait baptisé Matignon « La cage aux Folles » lorsque le Premier ministre était Gabriel Attal. Et jeudi, il a indiqué que le président avait qualifié de « communistes » Marine Tondelier, chef de file des Écologistes, et Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire pour Matignon.
« Hier, nous avons appris des propos homophobes extrêmement choquants de la part du président de la République à l’égard de Gabriel Attal. Aujourd’hui ce sont des propos sexistes […] On attend demain avec impatience…», a dénoncé Mme Tondelier sur X.
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