La scène française du la coupe du monde de biathlon démarre ce jeudi au Grand Bornand dans les Alpes, avec un public nombreux et chaleureux pour soutenir les Français en particulier. Pour la Franche-Comté Lou Jeanmonnot-Laurent, cette ambiance est particulière et très importante. “C’est un peu stressant, mais c’est très cool” confiait-elle au micro de France Bleu avant les courses. « C’est déjà impressionnant le nombre de personnes qui viennent juste pour s’entraîner (…). C’est cool, ça fait du bien de se sentir autant soutenu ». Ce home run lui donne les deux pression et beaucoup d’émotions : « C’est beaucoup d’émotions en même -. Quand je me concentre vraiment dessus, ça me ronge, ça me serre la gorge parce que c’est tellement puissant de sentir autant de gens qui nous regardent, nous soutiennent… et c’est dingue. Nous aimons vivre cela parce que nous aimons les grandes émotions et ici nous en vivons de belles.
« On ne s’entend plus respirer ! »
Parfois, il y a tellement d’ambiance que le bruit prend le dessus. « On a des encouragements au point qu’on ne s’entend plus ! On ne s’entend plus respirer, on n’entend plus la douleur, on la traverse un peu facilement, comme si c’était constamment les 500 derniers mètres d’une course… et on ne peut pas aller à la vitesse des 500 mètres à chaque fois » reconnaît Lou Jeanmonnot-Laurent.
Le dossard jaune n’est “pas son objectif”
La Franc-comtoise aborde cette étape du Grand Bornand avec un nouveau statut, après un très bon début de saison. Et deux victoires à son actif en courses individuelles. Elle montre le deuxième place au classement général derrière l’Allemande Franziska Preuss. Lou Jeanmonnot-Laurent portait le bavoir jaune (dossard de leader du classement général) en début de saison avant de le céder à sa rivale allemande, mais ne se met pas la pression pour l’atteindre comme objectif. « Non, ce n’est pas un objectif en soi. Je préfère faire de belles courses ; et si cela donne un dossard jaune, tant mieux !
L’étape française du Grand Bornand se déroule du 19 au 22 décembre, avec deux sprints, deux poursuites et deux départs groupés.
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