Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison et placé sous bracelet électronique pour son implication dans l’affaire « Bismuth », ce mercredi 18 décembre. Sur Instagram, son épouse Carla Bruni lui a apporté son soutien.
Nouveau coup dur pour le clan Sarkozy. Ce mercredi 18 décembre, la Cour de cassation a confirmé la condamnation de l’ancien président, prononcée en 2021, à un an de prison sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence. Le père de Giulia espérait depuis trois ans que son appel serait approuvé. Dans un communiqué publié quelques minutes après l’annonce de cette décision, le sexagénaire a réitéré son « innocence »pointant un « une profonde injustice ».
Sur Instagram, son épouse Carla Bruni, qui le défend sans cesse depuis douze ans, a immédiatement relayé son discours sur son compte. En 2021 déjà, elle avait affiché tout son soutien à son mari sur le réseau social avec un message fort : « Quel acharnement insensé mon amour… le combat continue, la vérité éclatera. » Si Nicolas Sarkozy dit aujourd’hui “prendre ses responsabilités”il annonce également qu’il portera l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme. Ceci, dans le but de« obtenir la garantie des droits que les juges français lui ont refusés »a expliqué son avocat Me Patrice Spinosi, à l’AFP.
Carla Bruni et Nicolas Sarkozy : leur histoire d’amour en images
Carla Bruni, première soutien de Nicolas Sarkozy
« Mes droits de plaideur ont été violés tant au niveau de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme que de celle du Conseil constitutionnel. Le recours que je lance devant la CEDH pourrait malheureusement conduire à une condamnation de la France.»regrette ainsi l’ancien président sur « pacte de corruption » avec Gilbert Azibert, premier magistrat à la Cour de cassation, pour tenter d’influencer un pourvoi déposé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt.
Le mari de Carla Bruni n’en a pas fini avec la justice. Le 6 janvier 2025, le procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 s’ouvrira au tribunal correctionnel de Paris jusqu’au 10 avril. « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « Financement illégal de campagnes électorales » et « association de malfaiteurs ».
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