Le système gouvernemental d’assistance en ligne Cyber17 est né d’un constat : la délinquance et la criminalité utilisant les outils numériques ne cessent d’augmenter.
Selon l’analyse du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure publiée en avril 2024, les « attaques numériques » contre les biens (fraudes, escroqueries en ligne, etc.) augmentent de 8 % par an. Les « attaques numériques » contre les personnes (harcèlement, chantage, piratage, insultes, menaces, discrimination) augmentent de 9 % chaque année. Par ailleurs, 278 703 infractions liées au numérique ont été enregistrées par les forces de sécurité intérieure en 2023, contre 255 320 en 2022.
Autres indicateurs alarmants : neuf Français sur dix ont déjà été confrontés à une situation de malware informatique, notamment de phishing (70%), et, en 2023, 55 collectivités auront été victimes d’attaques de ransomwares (malware ou malware). virus bloquant l’accès à l’ordinateur ou à ses fichiers et exigeant le paiement d’une rançon). Il y en avait 37 en 2022 et 44 en 2021.
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2 A qui est destiné cet appareil ?
Le ministère de l’Intérieur rappelle que « la cybercriminalité touche toutes les catégories de population ». Le dispositif Cyber17 s’adresse donc à toute personne victime de délinquance numérique : particuliers, professionnels, agents associatifs, etc.
Le site indique au passage que « 47 % des victimes de préjudices financiers en ligne ont moins de 44 ans » et que « les attaques numériques à la personne ciblent majoritairement les femmes (67 % des victimes) ».
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3 Quand et comment utiliser cet appareil ?
Le Cyber 17 est l’équivalent numérique de l’appel 17. Si vous pensez avoir été victime d’une cyberattaque, rendez-vous sur le dispositif en ligne qui vous proposera un diagnostic en ligne du type d’attaque subie ainsi que des conseils et recommandations.
“Pour les menaces qui le nécessitent, policiers et gendarmes sont là pour assister les victimes en leur prodiguant des conseils de première urgence et en leur permettant d’entreprendre les démarches judiciaires nécessaires”, indique également le site Internet du gouvernement.
A noter qu’un module 17Cyber, également gratuit, peut être directement intégré dans différents sites et plateformes. « Il a été conçu pour toute entité soucieuse de la sécurité en ligne de ses audiences et des enjeux concernant la cybersécurité », explique le ministère de l’Intérieur.