Villas-Boas, président du FC Porto, revient sur son départ

Villas-Boas, président du FC Porto, revient sur son départ
Villas-Boas, président du FC Porto, revient sur son départ

Axel Allag, Media365, publié le lundi 16 décembre 2024 à 14h00

A la tête du FC Porto depuis le 28 avril, André Villas-Boas a évoqué son aventure sur le banc de l’OM, ​​terminée par une démission présentée en février 2021 et acceptée un mois plus tard par la direction suite à un désaccord sportif et à l’arrivée d’Olivier Ntcham.

Entre juillet 2019 et février 2021, André Villas-Boas a été entraîneur de l’OM, ​​sa dernière expérience sur un banc car depuis huit mois, il a porté une autre casquette, à savoir celle de 32e président dans l’histoire d’un FC Porto à la dérive financièrement et actuellement. 3ème de son championnat. Dans un entretien accordé à nos confrères de L’Equipe, ‘AVB’ revient largement sur son passage sur le banc du club phocéen, marqué par de bons souvenirs et d’émotions positives et négatives. « Ce club compte tellement pour les gens, c’est le club numéro 1 en , sans aucun doute. Comme c’était l’une des plus belles choses de ma vie, c’était aussi l’une des plus douloureuses. Partir comme je suis parti, vivre le Covid là-bas… Le Vélodrome nous transmettrait sa force, l’OM, ​​c’est le Vélodrome, c’est l’ambiance du stade», a évalué le président du FC Porto, qui a déclaré. était parti parce qu’Olivier Ntcham avait rejoint Marseille sans qu’il ne soit pas d’accord (il avait appris son arrivée dans la presse et a présenté sa démission immédiatement, ndlr).

“C’était une question de valeurs”

Arrivé le dernier jour du mercato hivernal en remplacement de Morgan Sanson, Ntcham a représenté « un véritable coup d’État qui a tout cassé » dans la relation entre André Villas-Boas et ses dirigeants. Celui qui avait déjà failli partir durant l’été, a donc quitté l’OM en hiver. « Ce n’était pas une attaque de sang ! C’était une question de valeurs. Tout le monde sait que lorsque Pablo est arrivé, j’ai décidé de rester. Parce que j’ai évidemment adoré le club. J’avais lié mon avenir chez « Zubi », Zubi est parti et j’ai eu une discussion très forte avec Franck (McCourt, ndlr). Une des choses que nous avions sacrées entre nous, c’était que la décision de prendre un joueur devait être prise. validé par toutes les parties. Je n’ai pas été informé de l’arrivée et j’avais déjà dit non pour ce joueur (Olivier Ntcham) C’est pour cela que j’ai présenté ma démission qui s’est ensuite transformée en suspension. entre les deux parties », a-t-il déclaré.

“Quand on touche aux valeurs, je peux flipper”

Récemment, André Villas-Boas s’amusait visiblement à revoir certaines de ses conférences de presse de l’époque, l’œil amusé par certaines « punchlines ». Maîtrisant ses émotions la plupart du -, il a reconnu avoir du mal à se contenir à Marseille. « Mais quand les gens dépassent les limites, quand on touche aux valeurs, je peux m’emporter, comme on dit en français. Oui, c’est vrai que c’est arrivé une ou deux fois à Marseille», a reconnu celui qui a mené l’OM en Ligue des champions lors de sa première saison avant de s’en aller rapidement lors de la seconde. Ce lundi matin, le club phocéen s’est également séparé du directeur de son centre de formation, Yann Danielou, par le biais d’une rupture de contrat d’un commun accord.

 
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