Ce dimanche, Exeter a essuyé une défaite record, à plus d’un titre, face à Toulouse (21-64). Au coup de sifflet final, le directeur du rugby anglais Rob Baxter a salué la qualité du jeu de stade dont il compte s’inspirer pour l’avenir.
Ce dimanche 15 décembre restera marqué par une pierre noire dans l’histoire des Chiefs. Face à Toulouse, le gang Baxter a subi sa plus lourde défaite en Champions Cup et a également concédé le plus grand nombre de points à domicile depuis son arrivée dans l’élite anglaise.
Au coup de sifflet final, le patron de Sandy Park ne pouvait que s’incliner devant l’évidente supériorité des visiteurs du jour : «Ils ont mené des actions et des mouvements presque indéfendables ; Il y a notamment eu des lancements et des séquences de première main qui ont été très difficiles à maîtriser pour notre défense.a reconnu le directeur du rugby.
Le grand écart de confiance et de performance entre les deux équipes sur le terrain l’a évidemment marqué : «Je sais que nous ressemblons à une équipe qui a du mal à trouver la confiance nécessaire pour attaquer. Nous ne faisons pas bouger le ballon lorsque nous avons des opportunités. Les gars ont certainement réussi à revenir dans le match après la mi-- et à marquer quelques points. Mais nous avons manqué de confiance pour continuer à jouer et affronter cette petite tempête qui est arrivée quand ils avaient le ballon… »
Barassi : “60 points à Exeter, c’est incroyable”
L’envie de faire vivre le ballon et la qualité technique des Stadistes ont donné des idées au technicien anglais pour l’avenir : «Nous avons pris quelques leçons mais cela ne me dérange pas de jouer ce genre de matches. Quand on se reconstruit, il faut encaisser des coups. C’est ce qui nous rendra meilleurs. L’important est de s’améliorer à partir d’aujourd’hui et de ne pas se retirer.
Côté toulousain, Thibaud Flament a tenu à souligner l’engagement des hôtes de la rencontre tout en se félicitant d’avoir rapidement trouvé la solution : «On savait que c’était un match qui allait être compliqué, on n’était pas surpris, analysé la deuxième ligne. C’est une équipe qui attaque beaucoup, c’était à nous d’en tenir compte et d’essayer de prendre de la vitesse, de les contourner. C’est ce que nous avons réussi à faire. Si nous n’avions pas mis en place notre jeu, cela aurait pu être un problème.
Le piège a été évité, sans la moindre crainte. Et pour le plus grand bonheur des Toulousains pleinement épanouis, comme Pierre-Louis Barassi : «Honnêtement, nous nous sommes bien amusés, a commenté, au coup de sifflet final, l’homme du match. On y a mis beaucoup d’intensité… 60 points à Exeter, c’est incroyable, on est heureux collectivement. On savait que si on commençait à prendre le score, ils abandonneraient vite. Nous en avons profité pour marquer beaucoup de points. Et écrire l’histoire, y compris celle d’Exeter.